Concilier les enjeux écologiques et patrimoniaux : vers une conservation intégrée ? Espaces montagnards
N° : 29558
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Description / Résumé
Le premier acte de ces journées d’études, organisées par un collectif d’élèves et d’anciens élèves conservateurs du patrimoine, et portées par l’Institut national du patrimoine et l’École du Louvre, s’intéressera à l’archéologie des espaces forestiers et montagnards.
Dans ces zones longtemps restées en marge des projets d’aménagement, la recherche scientifique a encore beaucoup à découvrir pour comprendre les façons d’occuper les territoires d’altitude aux périodes anciennes. Les secteurs sous couvert végétal, terrains particulièrement contraints en termes d’accessibilité et de visibilité, s’offrent peu à peu au regard des archéologues notamment grâce aux développements technologiques récents comme le LiDAR. En sous-bois comme en montagne, on inventorie de nombreux vestiges biens conservés, de plus en plus valorisés par le biais de campagnes de prospection, de fouilles programmées ou encore de projets collectifs de recherche.
Cependant, ces espaces particulièrement fragiles sont aujourd’hui directement impactés par les changements climatiques (fonte des glaciers, érosion, etc.) et par les pressions anthropiques (tourisme plus massif, exploitation des ressources du sol, détectorisme, vandalisme, fouilles illicites, etc.). En outre, le développement de nouveaux types d’aménagements est susceptible d’engager des prescriptions d’archéologie préventive dans des secteurs jusque-là relativement épargnés.
Quelle que soit la nature des interventions propres à conserver ou à sauvegarder par l’étude le patrimoine archéologique dans ces espaces particuliers, ces dernières engagent des méthodologies et des protocoles spécifiques très souvent corrélés aux enjeux environnementaux. La prise en compte de la gestion des ressources végétales notamment (forêts), et la nécessaire protection du biotope dans des espaces protégés ou vulnérables est une réalité opérationnelle et une nécessité impérieuse. Cette journée d’études propose d’explorer les interactions entre les professionnels de l’archéologie et de l’écologie à travers la présentation de cas concrets récents. Ces exemples permettront de prolonger la réflexion autour de discussions interrogeant nos pratiques respectives.
Les communications aborderont les partenariats existants entre les acteurs des patrimoines naturels et culturels (DRAC, Dreal, ONF…), ainsi que les outils et méthodes concertés mis en œuvre pour la gestion de ces milieux spécifiques (plans de gestion, conventions…). À la fois objets et terrains d’études, montagnes et forêts seront mises à l’honneur au gré de l’actualité de la recherche.
Interventions :
Introduction de la journée par Murielle Leroy, inspectrice des Patrimoines, ministère de la Culture.
« L’archéologie en milieu de montagne : enjeux, pratiques, perspectives. Le cas des Alpes », par Éric Thirault, professeur de préhistoire, Université Lumière Lyon 2 / CNRS, UMR 5138 ArAr.
« Patrimoine et humanités environnementales, enjeux inter- et transdisciplinaires de l’étude d’un sommet de moyenne montagne le massif du Rossberg (68) », par Jean-Baptiste Ortlieb, Ater-doctorant, Université de Strasbourg, UMR 7363 Sage / Universiteit Antwerpen, Envirhus.
Discussion animée par Éric Thirault et Stéfan Tzortzis, conservateur du patrimoine, DRAC PACA, service régional de l’Archéologie, Aix Marseille Université / CNRS / EFS, UMR 7268 Ades.
Dans ces zones longtemps restées en marge des projets d’aménagement, la recherche scientifique a encore beaucoup à découvrir pour comprendre les façons d’occuper les territoires d’altitude aux périodes anciennes. Les secteurs sous couvert végétal, terrains particulièrement contraints en termes d’accessibilité et de visibilité, s’offrent peu à peu au regard des archéologues notamment grâce aux développements technologiques récents comme le LiDAR. En sous-bois comme en montagne, on inventorie de nombreux vestiges biens conservés, de plus en plus valorisés par le biais de campagnes de prospection, de fouilles programmées ou encore de projets collectifs de recherche.
Cependant, ces espaces particulièrement fragiles sont aujourd’hui directement impactés par les changements climatiques (fonte des glaciers, érosion, etc.) et par les pressions anthropiques (tourisme plus massif, exploitation des ressources du sol, détectorisme, vandalisme, fouilles illicites, etc.). En outre, le développement de nouveaux types d’aménagements est susceptible d’engager des prescriptions d’archéologie préventive dans des secteurs jusque-là relativement épargnés.
Quelle que soit la nature des interventions propres à conserver ou à sauvegarder par l’étude le patrimoine archéologique dans ces espaces particuliers, ces dernières engagent des méthodologies et des protocoles spécifiques très souvent corrélés aux enjeux environnementaux. La prise en compte de la gestion des ressources végétales notamment (forêts), et la nécessaire protection du biotope dans des espaces protégés ou vulnérables est une réalité opérationnelle et une nécessité impérieuse. Cette journée d’études propose d’explorer les interactions entre les professionnels de l’archéologie et de l’écologie à travers la présentation de cas concrets récents. Ces exemples permettront de prolonger la réflexion autour de discussions interrogeant nos pratiques respectives.
Les communications aborderont les partenariats existants entre les acteurs des patrimoines naturels et culturels (DRAC, Dreal, ONF…), ainsi que les outils et méthodes concertés mis en œuvre pour la gestion de ces milieux spécifiques (plans de gestion, conventions…). À la fois objets et terrains d’études, montagnes et forêts seront mises à l’honneur au gré de l’actualité de la recherche.
Interventions :
Introduction de la journée par Murielle Leroy, inspectrice des Patrimoines, ministère de la Culture.
« L’archéologie en milieu de montagne : enjeux, pratiques, perspectives. Le cas des Alpes », par Éric Thirault, professeur de préhistoire, Université Lumière Lyon 2 / CNRS, UMR 5138 ArAr.
« Patrimoine et humanités environnementales, enjeux inter- et transdisciplinaires de l’étude d’un sommet de moyenne montagne le massif du Rossberg (68) », par Jean-Baptiste Ortlieb, Ater-doctorant, Université de Strasbourg, UMR 7363 Sage / Universiteit Antwerpen, Envirhus.
Discussion animée par Éric Thirault et Stéfan Tzortzis, conservateur du patrimoine, DRAC PACA, service régional de l’Archéologie, Aix Marseille Université / CNRS / EFS, UMR 7268 Ades.
Auteur/artistes/intervenants
Direction scientifique ou pédagogique
Type de document
Service producteur INP
Date de captation
Citer la ressource
Ortlieb, Jean-Baptiste; Blenner-Michel, Séverine; Thirault, Eric; Tzortzis, Stéfan; Leroy, Murielle, "Concilier les enjeux écologiques et patrimoniaux : vers une conservation intégrée ? Espaces montagnards", Médiathèque numérique de l'Inp, 05 février 2024 (consulté le 03 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/concilier-enjeux-ecologique-patrimoniaux/concilier-enjeux-ecologiques-patrimoniaux-vers-conservation-integree-espaces-montagnards
Type de licence
CC BY-NC
Conditions d'utilisation
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