Les publics empêchés : un accrochage au musée des Beaux-Arts de La Rochelle avec les détenus de la Centrale de Saint- Martin-de-Ré
Collection
N° : 913
audio/mpeg
- 60,2 Mo
- 0:25:06 (approx)
Description / Résumé
Interventions de Annick Notter, conservatrice générale et directrice des musées d’art et d’histoire de La Rochelle, et de Marie Tillard, artiste plasticienne
Depuis 2008, le musée des beaux-arts de la Rochelle a mis en place une politique d’accrochages participatifs. Chaque année, un groupe de personnes est chargé de faire une sélection au sein de la collection et de l’organiser de manière à offrir au public une présentation renouvelée. Après plusieurs autres groupes (dont l’équipe de rugby du stade rochelais, les femmes du quartier de Mireuil ou les agents du centre technique municipal), il a été proposé à un groupe de détenus de la centrale de Saint-Martin de Ré de faire cet exercice. Afin de le mener à bien, musée des Beaux-Arts, Service pénitentiaire de Charente-Maritime et Marie Tillard artiste plasticienne, associée au projet, avait offert aux volontaires 2 séances par mois de 2 heures chacune pendant un an afin de monter l'exposition. Sur le thème de la Lumière, choisi par 11 détenus, 80 toiles avaient été retenues et organisées par eux en 5 sections. Parallèlement, sous la houlette de Marie Tillard, ils bénéficiaient d’ateliers d’art plastique au cours desquels ils avaient réalisé des tableaux inspirés des œuvres qu’ils préféraient et écrit des textes pour le catalogue (travail réalisé en partenariat avec l'enseignant de la Maison centrale). La réussite de la mission autant du point de vue de l'engagement des détenus, de la qualité de leurs peintures, des commentaires élogieux du livre d'or de cet "Accrochage n°9", nous ont engagés à lancer une nouvelle opération, un peu différente, en 2017.
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°5 » proposée en 2017
Placée sous la direction de Philippe Dagen, la rencontre, ouverte au plus large public et destinée aussi aux élèves conservateurs en formation, avait pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’implique le projet d’exposition depuis sa conception jusqu’à son ouverture au public, à travers l’exemple de manifestations emblématiques de l’année 2016.
Expositions d’archives, d’art contemporain, mais aussi expositions dans les monuments historiques, chaque exemple a été l’occasion de faire intervenir les différents acteurs qui travaillent à l’élaboration de ces manifestations artistiques ou scientifiques et d’aborder des thématiques aussi diverses que l’édition du catalogue, le mécénat, le public et la médiation, la conservation préventive, le transport et l’installation des oeuvres ainsi que la scénographie.
Depuis 2008, le musée des beaux-arts de la Rochelle a mis en place une politique d’accrochages participatifs. Chaque année, un groupe de personnes est chargé de faire une sélection au sein de la collection et de l’organiser de manière à offrir au public une présentation renouvelée. Après plusieurs autres groupes (dont l’équipe de rugby du stade rochelais, les femmes du quartier de Mireuil ou les agents du centre technique municipal), il a été proposé à un groupe de détenus de la centrale de Saint-Martin de Ré de faire cet exercice. Afin de le mener à bien, musée des Beaux-Arts, Service pénitentiaire de Charente-Maritime et Marie Tillard artiste plasticienne, associée au projet, avait offert aux volontaires 2 séances par mois de 2 heures chacune pendant un an afin de monter l'exposition. Sur le thème de la Lumière, choisi par 11 détenus, 80 toiles avaient été retenues et organisées par eux en 5 sections. Parallèlement, sous la houlette de Marie Tillard, ils bénéficiaient d’ateliers d’art plastique au cours desquels ils avaient réalisé des tableaux inspirés des œuvres qu’ils préféraient et écrit des textes pour le catalogue (travail réalisé en partenariat avec l'enseignant de la Maison centrale). La réussite de la mission autant du point de vue de l'engagement des détenus, de la qualité de leurs peintures, des commentaires élogieux du livre d'or de cet "Accrochage n°9", nous ont engagés à lancer une nouvelle opération, un peu différente, en 2017.
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°5 » proposée en 2017
Placée sous la direction de Philippe Dagen, la rencontre, ouverte au plus large public et destinée aussi aux élèves conservateurs en formation, avait pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’implique le projet d’exposition depuis sa conception jusqu’à son ouverture au public, à travers l’exemple de manifestations emblématiques de l’année 2016.
Expositions d’archives, d’art contemporain, mais aussi expositions dans les monuments historiques, chaque exemple a été l’occasion de faire intervenir les différents acteurs qui travaillent à l’élaboration de ces manifestations artistiques ou scientifiques et d’aborder des thématiques aussi diverses que l’édition du catalogue, le mécénat, le public et la médiation, la conservation préventive, le transport et l’installation des oeuvres ainsi que la scénographie.
Auteur/artistes/intervenants
Direction scientifique ou pédagogique
Type de document
Service producteur INP
Date de captation
Citer la ressource
Notter, Annick; Tillard, Marie, "Les publics empêchés : un accrochage au musée des Beaux-Arts de La Rochelle avec les détenus de la Centrale de Saint- Martin-de-Ré", Médiathèque numérique de l'Inp, 08 juin 2017 (consulté le 21 novembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/ce-quexposer-veut-dire/ce-quexposer-veut-dire-2017/publics-empeches-accrochage-au-musee-beaux-arts-rochelle-avec-detenus-centrale-saint-martin-re
Type de licence
CC BY-NC
Conditions d'utilisation
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Crédit de l'image de couverture
Affiche de l'exposition - Tous droits réservés