Exposer l’archéologie : exposition à Saint-Germain-en-Laye. Mise en valeur des objets et des espaces
Collection
N° : 904
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- 0:30:21 (approx)
Description / Résumé
Intervention de Anabelle Palignac, responsable du service de la production des expositions au Musée, Château et Domaine de Saint-Germain-En-Laye
Le musée est créé par décret impérial le 12 mai 1867. Napoléon III souhaite y rassembler les témoignages archéologiques de l’histoire de la nation. Dès son origine, il est abrité au château de Saint-Germain-en-Laye, haut lieu historique.
Survivant à la chute du Second Empire, le musée connaît un fort développement jusqu’en 1921, avec tout particulièrement l’organisation muséographique de l’archéologie comparée des 5 continents coordonnée par Henri Hubert.
À la suite du premier conflit mondial, le musée connaît des heures plus sombres, avec pour point d’orgue la période de l’occupation, entre 1940 et 1944.
André Malraux, ministre de la culture, offre au musée un nouvel élan dans les années 1960.
Depuis 2009, musée, château et jardins sont réunis dans un même établissement ouvrant une nouvelle page de l’histoire de l’institution.
Le nom du musée a évolué à plusieurs reprises depuis sa création en 1862.
Aujourd'hui le musée présente environ 30 000 objets archéologiques exposés et en conserve environ 3 millions dans ses réserves, ce qui en fait l’une des plus riches collections d'Europe. Ces objets, découverts sur le territoire national, couvrent différentes périodes chronologiques : le Paléolithique, le Néolithique, l'Âge du bronze, l'Âge du fer, la période romaine (Gaule romaine) et le premier Moyen-Age (Gaule mérovingienne). Une partie des collections provient de l'étranger et a été collectée dans un but comparatiste. Cette collection des cinq continents comporte à la fois des objets archéologiques et ethnologiques, présentée dans la salle d'Archéologie comparée.
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°5 » proposée en 2017
Placée sous la direction de Philippe Dagen, la rencontre, ouverte au plus large public et destinée aussi aux élèves conservateurs en formation, avait pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’implique le projet d’exposition depuis sa conception jusqu’à son ouverture au public, à travers l’exemple de manifestations emblématiques de l’année 2016.
Expositions d’archives, d’art contemporain, mais aussi expositions dans les monuments historiques, chaque exemple a été l’occasion de faire intervenir les différents acteurs qui travaillent à l’élaboration de ces manifestations artistiques ou scientifiques et d’aborder des thématiques aussi diverses que l’édition du catalogue, le mécénat, le public et la médiation, la conservation préventive, le transport et l’installation des oeuvres ainsi que la scénographie.
Le musée est créé par décret impérial le 12 mai 1867. Napoléon III souhaite y rassembler les témoignages archéologiques de l’histoire de la nation. Dès son origine, il est abrité au château de Saint-Germain-en-Laye, haut lieu historique.
Survivant à la chute du Second Empire, le musée connaît un fort développement jusqu’en 1921, avec tout particulièrement l’organisation muséographique de l’archéologie comparée des 5 continents coordonnée par Henri Hubert.
À la suite du premier conflit mondial, le musée connaît des heures plus sombres, avec pour point d’orgue la période de l’occupation, entre 1940 et 1944.
André Malraux, ministre de la culture, offre au musée un nouvel élan dans les années 1960.
Depuis 2009, musée, château et jardins sont réunis dans un même établissement ouvrant une nouvelle page de l’histoire de l’institution.
Le nom du musée a évolué à plusieurs reprises depuis sa création en 1862.
Aujourd'hui le musée présente environ 30 000 objets archéologiques exposés et en conserve environ 3 millions dans ses réserves, ce qui en fait l’une des plus riches collections d'Europe. Ces objets, découverts sur le territoire national, couvrent différentes périodes chronologiques : le Paléolithique, le Néolithique, l'Âge du bronze, l'Âge du fer, la période romaine (Gaule romaine) et le premier Moyen-Age (Gaule mérovingienne). Une partie des collections provient de l'étranger et a été collectée dans un but comparatiste. Cette collection des cinq continents comporte à la fois des objets archéologiques et ethnologiques, présentée dans la salle d'Archéologie comparée.
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°5 » proposée en 2017
Placée sous la direction de Philippe Dagen, la rencontre, ouverte au plus large public et destinée aussi aux élèves conservateurs en formation, avait pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’implique le projet d’exposition depuis sa conception jusqu’à son ouverture au public, à travers l’exemple de manifestations emblématiques de l’année 2016.
Expositions d’archives, d’art contemporain, mais aussi expositions dans les monuments historiques, chaque exemple a été l’occasion de faire intervenir les différents acteurs qui travaillent à l’élaboration de ces manifestations artistiques ou scientifiques et d’aborder des thématiques aussi diverses que l’édition du catalogue, le mécénat, le public et la médiation, la conservation préventive, le transport et l’installation des oeuvres ainsi que la scénographie.
Auteur/artistes/intervenants
Direction scientifique ou pédagogique
Type de document
Service producteur INP
Date de captation
Citer la ressource
Palignac, Annabelle, "Exposer l’archéologie : exposition à Saint-Germain-en-Laye. Mise en valeur des objets et des espaces", Médiathèque numérique de l'Inp, 08 juin 2017 (consulté le 25 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/ce-quexposer-veut-dire/ce-quexposer-veut-dire-2017/exposer-larcheologie-exposition-saint-germain-en-laye-mise-en-valeur-objets-espaces
Type de licence
CC BY-NC
Conditions d'utilisation
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Crédit de l'image de couverture
Photo du château de Saint-Germain-en-Laye -Tous droits réservés