Les patrimoines en danger : sites éternels, de Bâmiyân à Palmyre. La technologie au service du patrimoine
Collection
N° : 925
audio/mpeg
- 41,8 Mo
- 0:17:24 (approx)
Description / Résumé
Intervention de Gaël Labousse, directeur artistique, société Iconem
L’exposition proposait une immersion au cœur de quatre grands sites archéologiques en danger : l’ancienne capitale du roi Sargon à Khorsabad en irak, le site de Palmyre, le Krak des Chevaliers et la Grande Mosquée des Omeyyades à Damas, en Syrie. Cette exploration s’est appuyée sur le travail de relevés 3D de la société Iconem.
Les traces de notre histoire, ces artefacts, monuments et sites archéologiques que nous ont légués les civilisations passées, disparaissent aujourd'hui à un rythme sans précédent. Les causes de cette accélération sont multiples : expansion urbaine ou agricole, dérèglement climatique ou conflits et actes terroristes aux effets dévastateurs. Pour lutter contre ce phénomène, Iconem a développé de nouvelles techniques d'enregistrement 3D, capables de sauvegarder la mémoire des sites les plus menacés à l'intention des prochaines générations.
Élaborée en partenariat avec Le Louvre et le Grand Palais, l'exposition Sites Éternels avait été conçue comme un cri d'alerte. Son message, pourtant, allait au-delà de la simple dénonciation. Plutôt que de mettre en scène l'acte de destruction lui-même, ils avaient préféré donner à voir la beauté de ces sites menacés, en organisant une visite virtuelle, immersive, au cœur même de ces monuments devenus inaccessibles pour le grand public. Les technologies 3D, par leur photoréalisme et leur précision, ont permis de recréer un environnement dans les moindres détails. En projetant ces environnements à grande échelle sur les murs d'une salle de vastes proportions (16m x 32m) l'architecture a repris son échelle monumentale, et au visiteur l'émotion d'une visite réelle.
Grand Palais, du 14 décembre au 9 janvier 2017)
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°5 » proposée en 2017
Placée sous la direction de Philippe Dagen, la rencontre, ouverte au plus large public et destinée aussi aux élèves conservateurs en formation, avait pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’implique le projet d’exposition depuis sa conception jusqu’à son ouverture au public, à travers l’exemple de manifestations emblématiques de l’année 2016.
Expositions d’archives, d’art contemporain, mais aussi expositions dans les monuments historiques, chaque exemple a été l’occasion de faire intervenir les différents acteurs qui travaillent à l’élaboration de ces manifestations artistiques ou scientifiques et d’aborder des thématiques aussi diverses que l’édition du catalogue, le mécénat, le public et la médiation, la conservation préventive, le transport et l’installation des oeuvres ainsi que la scénographie.
L’exposition proposait une immersion au cœur de quatre grands sites archéologiques en danger : l’ancienne capitale du roi Sargon à Khorsabad en irak, le site de Palmyre, le Krak des Chevaliers et la Grande Mosquée des Omeyyades à Damas, en Syrie. Cette exploration s’est appuyée sur le travail de relevés 3D de la société Iconem.
Les traces de notre histoire, ces artefacts, monuments et sites archéologiques que nous ont légués les civilisations passées, disparaissent aujourd'hui à un rythme sans précédent. Les causes de cette accélération sont multiples : expansion urbaine ou agricole, dérèglement climatique ou conflits et actes terroristes aux effets dévastateurs. Pour lutter contre ce phénomène, Iconem a développé de nouvelles techniques d'enregistrement 3D, capables de sauvegarder la mémoire des sites les plus menacés à l'intention des prochaines générations.
Élaborée en partenariat avec Le Louvre et le Grand Palais, l'exposition Sites Éternels avait été conçue comme un cri d'alerte. Son message, pourtant, allait au-delà de la simple dénonciation. Plutôt que de mettre en scène l'acte de destruction lui-même, ils avaient préféré donner à voir la beauté de ces sites menacés, en organisant une visite virtuelle, immersive, au cœur même de ces monuments devenus inaccessibles pour le grand public. Les technologies 3D, par leur photoréalisme et leur précision, ont permis de recréer un environnement dans les moindres détails. En projetant ces environnements à grande échelle sur les murs d'une salle de vastes proportions (16m x 32m) l'architecture a repris son échelle monumentale, et au visiteur l'émotion d'une visite réelle.
Grand Palais, du 14 décembre au 9 janvier 2017)
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°5 » proposée en 2017
Placée sous la direction de Philippe Dagen, la rencontre, ouverte au plus large public et destinée aussi aux élèves conservateurs en formation, avait pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’implique le projet d’exposition depuis sa conception jusqu’à son ouverture au public, à travers l’exemple de manifestations emblématiques de l’année 2016.
Expositions d’archives, d’art contemporain, mais aussi expositions dans les monuments historiques, chaque exemple a été l’occasion de faire intervenir les différents acteurs qui travaillent à l’élaboration de ces manifestations artistiques ou scientifiques et d’aborder des thématiques aussi diverses que l’édition du catalogue, le mécénat, le public et la médiation, la conservation préventive, le transport et l’installation des oeuvres ainsi que la scénographie.
Direction scientifique ou pédagogique
Type de document
Service producteur INP
Date de captation
Citer la ressource
"Les patrimoines en danger : sites éternels, de Bâmiyân à Palmyre. La technologie au service du patrimoine", Médiathèque numérique de l'Inp, 08 juin 2017 (consulté le 14 octobre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/ce-quexposer-veut-dire/ce-quexposer-veut-dire-2017/patrimoines-en-danger-sites-eternels-bamiyan-palmyre-technologie-au-service-patrimoine
Type de licence
CC BY-NC
Conditions d'utilisation
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Crédit de l'image de couverture
Affiche de l'exposition - Tous droits réservés