Exposition 1917 au Centre Pompidou Metz : historiographie
Collection
N° : 1360
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Description / Résumé
Intervention de Philippe Dagen, directeur de l’HiCSA, Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne
Foisonnante et pluridisciplinaire, cette exposition proposait un aperçu instantané de tous les champs de la création d’une année de la Première Guerre mondiale. Il s’agit ainsi d'interroger ce que représente, pour l’activité artistique, un contexte aussi resserré et précis qu’une année, tout en déjouant les attentes et les a priori sur ce que peut être l’art en temps de guerre.
L’année 1917 se caractérise par une extrême diversité de productions culturelles, dont l’exposition entend rendre compte en illustrant la variété de situations des artistes par rapport au front et la pluralité des types d’oeuvres présentées. Aux côtés d’artistes majeurs, dont les oeuvres sont plus ou moins directement inspirées par les événements, s’expriment également des amateurs qui éprouvent le besoin de réagir aux épreuves du conflit par une activité de création, comme par exemple l’art des tranchées - ensemble d’objets réalisé à partir de résidus d’obus et d’armes - dont le rassemblement constitue un moment fort de l’exposition. Il faut en outre compter avec les artistes missionnés sur le front pour enregistrer les faits et rapporter des images du conflit, ainsi qu’avec la somme d’individus qui s’improvisent comme témoins visuels pour léguer à la postérité une mémoire du conflit.
L’exposition présentait des oeuvres issues de collections publiques et privées, artistiques et militaires, françaises et internationales. Au premier chef, elle a bénéficié de nombreux prêts exceptionnels du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dont le rideau de scène du ballet Parade de Picasso. Elle faisait également l’objet de partenariats, notamment avec la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Nanterre), le musée de l’Armée (Paris), le musée du service de santé des armées (Paris), l’Historial de la Grande Guerre (Péronne) et l’Imperial War Museums (Londres).
L'exposition 1917" au Centre Pompidou Metz qui a eu lieu du 26 mai au 24 septembre 2012.
Foisonnante et pluridisciplinaire, cette exposition proposait un aperçu instantané de tous les champs de la création d’une année de la Première Guerre mondiale. Il s’agit ainsi d'interroger ce que représente, pour l’activité artistique, un contexte aussi resserré et précis qu’une année, tout en déjouant les attentes et les a priori sur ce que peut être l’art en temps de guerre.
L’année 1917 se caractérise par une extrême diversité de productions culturelles, dont l’exposition entend rendre compte en illustrant la variété de situations des artistes par rapport au front et la pluralité des types d’oeuvres présentées. Aux côtés d’artistes majeurs, dont les oeuvres sont plus ou moins directement inspirées par les événements, s’expriment également des amateurs qui éprouvent le besoin de réagir aux épreuves du conflit par une activité de création, comme par exemple l’art des tranchées - ensemble d’objets réalisé à partir de résidus d’obus et d’armes - dont le rassemblement constitue un moment fort de l’exposition. Il faut en outre compter avec les artistes missionnés sur le front pour enregistrer les faits et rapporter des images du conflit, ainsi qu’avec la somme d’individus qui s’improvisent comme témoins visuels pour léguer à la postérité une mémoire du conflit.
L’exposition présentait des oeuvres issues de collections publiques et privées, artistiques et militaires, françaises et internationales. Au premier chef, elle a bénéficié de nombreux prêts exceptionnels du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dont le rideau de scène du ballet Parade de Picasso. Elle faisait également l’objet de partenariats, notamment avec la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Nanterre), le musée de l’Armée (Paris), le musée du service de santé des armées (Paris), l’Historial de la Grande Guerre (Péronne) et l’Imperial War Museums (Londres).
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°1 » proposée en 2014
Placée sous la direction de Philippe Dagen, la rencontre, ouverte au plus large public et destinée aussi aux élèves conservateurs en formation, avait pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’implique le projet d’exposition depuis sa conception jusqu’à son ouverture au public, à travers l’exemple de manifestations emblématiques de l’année 2013.
Expositions d’archives, d’art contemporain, mais aussi expositions dans les monuments historiques, chaque exemple a été l’occasion de faire intervenir les différents acteurs qui travaillent à l’élaboration de ces manifestations artistiques ou scientifiques et d’aborder des thématiques aussi diverses que l’édition du catalogue, le mécénat, le public et la médiation, la conservation préventive, le transport et l’installation des oeuvres ainsi que la scénographie.
Foisonnante et pluridisciplinaire, cette exposition proposait un aperçu instantané de tous les champs de la création d’une année de la Première Guerre mondiale. Il s’agit ainsi d'interroger ce que représente, pour l’activité artistique, un contexte aussi resserré et précis qu’une année, tout en déjouant les attentes et les a priori sur ce que peut être l’art en temps de guerre.
L’année 1917 se caractérise par une extrême diversité de productions culturelles, dont l’exposition entend rendre compte en illustrant la variété de situations des artistes par rapport au front et la pluralité des types d’oeuvres présentées. Aux côtés d’artistes majeurs, dont les oeuvres sont plus ou moins directement inspirées par les événements, s’expriment également des amateurs qui éprouvent le besoin de réagir aux épreuves du conflit par une activité de création, comme par exemple l’art des tranchées - ensemble d’objets réalisé à partir de résidus d’obus et d’armes - dont le rassemblement constitue un moment fort de l’exposition. Il faut en outre compter avec les artistes missionnés sur le front pour enregistrer les faits et rapporter des images du conflit, ainsi qu’avec la somme d’individus qui s’improvisent comme témoins visuels pour léguer à la postérité une mémoire du conflit.
L’exposition présentait des oeuvres issues de collections publiques et privées, artistiques et militaires, françaises et internationales. Au premier chef, elle a bénéficié de nombreux prêts exceptionnels du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dont le rideau de scène du ballet Parade de Picasso. Elle faisait également l’objet de partenariats, notamment avec la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Nanterre), le musée de l’Armée (Paris), le musée du service de santé des armées (Paris), l’Historial de la Grande Guerre (Péronne) et l’Imperial War Museums (Londres).
L'exposition 1917" au Centre Pompidou Metz qui a eu lieu du 26 mai au 24 septembre 2012.
Foisonnante et pluridisciplinaire, cette exposition proposait un aperçu instantané de tous les champs de la création d’une année de la Première Guerre mondiale. Il s’agit ainsi d'interroger ce que représente, pour l’activité artistique, un contexte aussi resserré et précis qu’une année, tout en déjouant les attentes et les a priori sur ce que peut être l’art en temps de guerre.
L’année 1917 se caractérise par une extrême diversité de productions culturelles, dont l’exposition entend rendre compte en illustrant la variété de situations des artistes par rapport au front et la pluralité des types d’oeuvres présentées. Aux côtés d’artistes majeurs, dont les oeuvres sont plus ou moins directement inspirées par les événements, s’expriment également des amateurs qui éprouvent le besoin de réagir aux épreuves du conflit par une activité de création, comme par exemple l’art des tranchées - ensemble d’objets réalisé à partir de résidus d’obus et d’armes - dont le rassemblement constitue un moment fort de l’exposition. Il faut en outre compter avec les artistes missionnés sur le front pour enregistrer les faits et rapporter des images du conflit, ainsi qu’avec la somme d’individus qui s’improvisent comme témoins visuels pour léguer à la postérité une mémoire du conflit.
L’exposition présentait des oeuvres issues de collections publiques et privées, artistiques et militaires, françaises et internationales. Au premier chef, elle a bénéficié de nombreux prêts exceptionnels du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dont le rideau de scène du ballet Parade de Picasso. Elle faisait également l’objet de partenariats, notamment avec la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Nanterre), le musée de l’Armée (Paris), le musée du service de santé des armées (Paris), l’Historial de la Grande Guerre (Péronne) et l’Imperial War Museums (Londres).
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°1 » proposée en 2014
Placée sous la direction de Philippe Dagen, la rencontre, ouverte au plus large public et destinée aussi aux élèves conservateurs en formation, avait pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’implique le projet d’exposition depuis sa conception jusqu’à son ouverture au public, à travers l’exemple de manifestations emblématiques de l’année 2013.
Expositions d’archives, d’art contemporain, mais aussi expositions dans les monuments historiques, chaque exemple a été l’occasion de faire intervenir les différents acteurs qui travaillent à l’élaboration de ces manifestations artistiques ou scientifiques et d’aborder des thématiques aussi diverses que l’édition du catalogue, le mécénat, le public et la médiation, la conservation préventive, le transport et l’installation des oeuvres ainsi que la scénographie.
Auteur/artistes/intervenants
Type de document
Service producteur INP
Date de captation
Mots-clés
Citer la ressource
Dagen, Philippe, "Exposition 1917 au Centre Pompidou Metz : historiographie", Médiathèque numérique de l'Inp, 06 juin 2013 (consulté le 28 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/ce-quexposer-veut-dire/ce-quexposer-veut-dire-2013/exposition-1917-au-centre-pompidou-metz-historiographie
Type de licence
CC BY-NC
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Crédit de l'image de couverture
Affiche de l'exposition - Tous droits réservés