La nature du patrimoine. Introduction puis "Quand la patrimonialisation de la nature redéfinit la nature du patrimoine"
N° : 30080
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Description / Résumé
Mot d'accueil de Charles Personnaz, directeur de l’Institut national du patrimoine et Vincent Négri, chercheur à l’Institut des sciences sociales du politique.
Introduction de Justine Vignères, élève conservatrice, Institut national du patrimoine et Alix Vincent, doctorante en droit public à l’Institut des sciences sociales du politique, ENS- Paris-Saclay.
Intervention de Lily Martinet, ministère de la Culture, département de la Recherche, de la Valorisation et Patrimoine culturel immatériel et Nathalie Blanc, directrice de recherche au C NRS, directrice du Centre des Politiques de la Terre, LADYSS UMR 7533.
Discussions modérées par Brune de Malet, élève conservatrice, Institut national du patrimoine.
Une double question structure cette première session : comment la nature a été pensée et construite comme objet patrimonial au cours des XIXe et XXe siècles, et comment la patrimonialisation de la nature a contribué, en retour, à redéfinir les contours du patrimoine. Dans ce double processus, la nature fut d'abord appréhendée au prisme de critères et d'outils juridiques façonnés pour le patrimoine culturel. Sur un autre versant, les politiques de protection de patrimoine culturel ont emprunté la taxonomie des sciences naturelles au XIXe siècle. La patrimonialisation d'ensembles et d’éléments naturels ainsi que l'évolution des disciplines scientifiques (écologie, esthétique environnementale, anthropologie, géographie, etc.) ont par la suite contribué à redélimiter le périmètre et reconfigurer les pratiques du patrimoine en miroir des spécificités du vivant (son caractère évolutif, sa dimension immersive, ses frontières mouvantes).
À ce processus s’ajoute l'interpénétration croissante du patrimoine naturel avec d’autres typologies patrimoniales, comme le patrimoine culturel immatériel, les connaissances traditionnelles et les savoirs locaux. Cette perméabilité entre les catégories patrimoniales peut être source de conflits et être le levain de nouvelles expressions patrimoniales. En témoignent des situations d’opposition ou de connivences entre la préservation du patrimoine culturel – notamment immatériel – et la protection de certaines espèces vivantes et de milieux naturels.
Le colloque "La nature du patrimoine. Inventer une relation de connivence entre nature et culture" s'est déroulé à l'Inp le 4 juin 2024.
Introduction de Justine Vignères, élève conservatrice, Institut national du patrimoine et Alix Vincent, doctorante en droit public à l’Institut des sciences sociales du politique, ENS- Paris-Saclay.
Intervention de Lily Martinet, ministère de la Culture, département de la Recherche, de la Valorisation et Patrimoine culturel immatériel et Nathalie Blanc, directrice de recherche au C NRS, directrice du Centre des Politiques de la Terre, LADYSS UMR 7533.
Discussions modérées par Brune de Malet, élève conservatrice, Institut national du patrimoine.
Une double question structure cette première session : comment la nature a été pensée et construite comme objet patrimonial au cours des XIXe et XXe siècles, et comment la patrimonialisation de la nature a contribué, en retour, à redéfinir les contours du patrimoine. Dans ce double processus, la nature fut d'abord appréhendée au prisme de critères et d'outils juridiques façonnés pour le patrimoine culturel. Sur un autre versant, les politiques de protection de patrimoine culturel ont emprunté la taxonomie des sciences naturelles au XIXe siècle. La patrimonialisation d'ensembles et d’éléments naturels ainsi que l'évolution des disciplines scientifiques (écologie, esthétique environnementale, anthropologie, géographie, etc.) ont par la suite contribué à redélimiter le périmètre et reconfigurer les pratiques du patrimoine en miroir des spécificités du vivant (son caractère évolutif, sa dimension immersive, ses frontières mouvantes).
À ce processus s’ajoute l'interpénétration croissante du patrimoine naturel avec d’autres typologies patrimoniales, comme le patrimoine culturel immatériel, les connaissances traditionnelles et les savoirs locaux. Cette perméabilité entre les catégories patrimoniales peut être source de conflits et être le levain de nouvelles expressions patrimoniales. En témoignent des situations d’opposition ou de connivences entre la préservation du patrimoine culturel – notamment immatériel – et la protection de certaines espèces vivantes et de milieux naturels.
Le colloque "La nature du patrimoine. Inventer une relation de connivence entre nature et culture" s'est déroulé à l'Inp le 4 juin 2024.
Auteur/artistes/intervenants
Direction scientifique ou pédagogique
Type de document
Institution(s) prêteuse(s) / Institution(s) partenaire(s)
Service producteur INP
Date de captation
Mots-clés
Citer la ressource
Vignères, Justine; Negri, Vincent; Vincent, Alix; Martinet, Lily ; Blanc, ; Personnaz, Charles, "La nature du patrimoine. Introduction puis "Quand la patrimonialisation de la nature redéfinit la nature du patrimoine"", Médiathèque numérique de l'Inp, 05 juin 2024 (consulté le 10 novembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/colloque-inp/isp/nature-patrimoine-inventer-relation-connivence-entre-nature-culture/nature-patrimoine-introduction-puis-quand-patrimonialisation-nature-redefinit-nature-patrimoine
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