Etude et restauration d'un costume de mariée bretonne de la région de Quimper, fin du XIXe siècle : détermination d'une méthode de blanchiment applicable à  la restauration d'oeuvres textiles

Ce mémoire porte sur un costume de mariée bretonne composé de 7 pièces : robe , coiffe de jour, corselet, corsage, jupe , tablier, parure de cou et ceinture, ensemble donné au musée départemental breton de Quimper en 1963. L'étude technologique et stylistique a permis de dater ce costume des environs de 1880 mais non de lui attribuer une provenance précise.
Les opérations de conservation-restauration ont porté sur le corsage, le corselet, la jupe et le tablier, ainsi que sur la coiffe, accessoire indispensable de la fête. Ces éléments ont subi des opérations de restauration selon les matériaux et l'avancement des dégradations. Pour la coiffe, plusieurs problèmes se sont posés, car elle était fortement jaunie et amidonnée pour sa mise en forme.
L'étude technico-scientifique a porté sur la mise au point d'une technique de blanchiment adaptée au coton. Plusieurs techniques ont été comparées (blanchiment au chlore, à l'eau oxygénée, au dithionite de sodium, à l'hydroborure de sodium). La dégradation de la cellulose a fait l’objet de tests physiques, colorimétriques, mécaniques, chimiques, viscosimétriques. La dégradation de la cellulose a fait l’objet de tests physiques, colorimétriques, mécaniques, chimiques et viscosimétriques. Les méthodes trop agressives et les précautions utiles ont été identifiées. L’hydroborure de sodium est apparu comme le composé qui altère le moins la cellulose.