Lectures du Roman de la rose au XVe siècle
Collection
N° : 487
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Description / Résumé
Présentation du manuscrit du Roman de la rose Conférence de Marie-Hélène Tesnière, conservateur général au département des Manuscrits, Bibliothèque nationale de France, et Christopher Lucken, maître de conférences, université Paris 8-Vincennes-Saint Denis, chargé de cours, université de Genève. Les trésors du patrimoine écrit / Les documents de la Bibliothèque nationale de France / des Archives nationales à la loupe. Partenariat entre l'Institut national du patrimoine et Connaissance des arts. L'Inp, la BnF et les Archives nationales organisent chaque année un cycle de conférences consacrés aux trésors du patrimoine écrit. Conservateurs, historiens de l'art, spécialistes des textes et restaurateurs partagent avec les étudiants, amateurs et curieux leur savoir et leur passion autour de manuscrits et de documents originaux, qui sont exceptionnellement sortis des réserves de la BnF et des magasins des Archives nationales.
Œuvre de deux auteurs, Guillaume de Lorris (vers 1230) et Jean de Meun (vers 1270-1280), le Roman de la Rose est un long poème allégorique de plus de 20 000 vers. Sa première partie raconte l’entrée en amour d’un tout jeune homme, le temps d’un songe, dans l’univers verdoyant et courtois de la fin’amor ; placée sous l’égide de Nature, maîtresse du monde, sa seconde partie est un long débat d’école, ironique et savant, sur les différentes formes d’amour et la place de la sexualité dans le monde. Avec 300 manuscrits conservés, le Roman de la Rose fut l’œuvre française la plus lue au Moyen-âge.
Le présent manuscrit est un témoin tout à fait intéressant de la diversité de lectures dont fut l’objet le Roman de la Rose.
Le manuscrit (BnF, français 24392) fut copié au début du XVe siècle, sans doute quelques années après la Querelle sur leRoman de la Rose qui opposa Christine de Pizan et Jean Gerson aux premiers humanistes français. Inscrit dans une mise en page raffinée, un grand nombre de titres rubriqués guident le lecteur dans sa compréhension de l’œuvre, proposant une lecture tout à la fois misogyne et chrétienne du poème. A l’exception de la peinture frontispice, due au maître de la Bible historiale du duc de Berry, les 116 miniatures qui l’illustrent ne furent réalisées que durant le troisième quart du XVe siècle. Le texte fut alors minutieusement corrigé, et l’on ajouta au Roman de la Rose, trois autres poèmes attribués alors à Jean de Meun, le Testament, le Codicille et les Sept articles de la foi : elles confortent l’image d’un Jean de Meun repenti à l’heure de sa mort. Des notes sur les dernières pages de garde laissent supposer que le manuscrit passa entre les mains d’Anne de Beaujeu, duchesse de Bourbon.
Œuvre de deux auteurs, Guillaume de Lorris (vers 1230) et Jean de Meun (vers 1270-1280), le Roman de la Rose est un long poème allégorique de plus de 20 000 vers. Sa première partie raconte l’entrée en amour d’un tout jeune homme, le temps d’un songe, dans l’univers verdoyant et courtois de la fin’amor ; placée sous l’égide de Nature, maîtresse du monde, sa seconde partie est un long débat d’école, ironique et savant, sur les différentes formes d’amour et la place de la sexualité dans le monde. Avec 300 manuscrits conservés, le Roman de la Rose fut l’œuvre française la plus lue au Moyen-âge.
Le présent manuscrit est un témoin tout à fait intéressant de la diversité de lectures dont fut l’objet le Roman de la Rose.
Le manuscrit (BnF, français 24392) fut copié au début du XVe siècle, sans doute quelques années après la Querelle sur leRoman de la Rose qui opposa Christine de Pizan et Jean Gerson aux premiers humanistes français. Inscrit dans une mise en page raffinée, un grand nombre de titres rubriqués guident le lecteur dans sa compréhension de l’œuvre, proposant une lecture tout à la fois misogyne et chrétienne du poème. A l’exception de la peinture frontispice, due au maître de la Bible historiale du duc de Berry, les 116 miniatures qui l’illustrent ne furent réalisées que durant le troisième quart du XVe siècle. Le texte fut alors minutieusement corrigé, et l’on ajouta au Roman de la Rose, trois autres poèmes attribués alors à Jean de Meun, le Testament, le Codicille et les Sept articles de la foi : elles confortent l’image d’un Jean de Meun repenti à l’heure de sa mort. Des notes sur les dernières pages de garde laissent supposer que le manuscrit passa entre les mains d’Anne de Beaujeu, duchesse de Bourbon.
Auteur/artistes/intervenants
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Mots-clés
Citer la ressource
Tesnière, Marie-Hélène; Lucken, Christopher, "Lectures du Roman de la rose au XVe siècle", Médiathèque numérique de l'Inp, 18 mars 2014 (consulté le 22 novembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/tresors-patrimoine-ecrit/lectures-roman-rose-au-xve-siecle
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