De l’animal sacrifié à l’animal sublimé : l’animal vivant dans l’art contemporain. « Une mise en présence du vivant en et pour lui-même : les enjeux d'une rencontre avec l’animal dans un contexte artistique et muséal »
Collection
N° : 1651
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Description / Résumé
L'intervention de Joshua De Païva, doctorant en philosophie esthétique aborde l'expérience du vivant dans l'art et à travers l'exposition : La fabrique du vivant au centre Pompidou (20 février - 15 avril 2019)
Découvrez une archéologie du vivant et de la vie artificielle au sein d’une exposition qui présente de manière prospective les œuvres récentes d’une cinquantaine de créateurs ainsi que des recherches issues de laboratoires scientifiques. Son matériau même est évolutif, certaines œuvres étant impliquées dans un processus de croissance ou de dégénérescence. Une centaine de projets sont exposés, dont plusieurs conçus pour l’occasion
A propos de la journée d'étude du 16 avril 2019 organisée pour la première fois par l'association des élèves-conservateurs de l’Institut national du patrimoine
Huit communications et une table ronde ont permis de débattre sur la place de l’animal vivant dans les institutions patrimoniales aujourd’hui.
Si les animaux habitent l’imaginaire des hommes, ils peuplent également leurs musées, éco-musées et monuments
historiques, tantôt considérés comme des créatures « nuisibles », tantôt valorisés comme objets de collection ou supports de
création artistique. Tandis que les trophées de chasse, momies et autres spécimens naturalisés ont suscité des études
variées, aussi bien du point de vue de la conservation préventive que de la muséologie ou de l’anthropologie, la présence
d’animaux vivants dans le cadre de lieux patrimoniaux a souvent été approchée sous l’angle unique de la nuisance, et ce au
détriment d'une analyse plus vaste de leur cohabitation avec les visiteurs et les professionnels du patrimoine.
Se posent alors de nombreuses questions pratiques, éthiques et philosophiques.
Quelle est la place de l’animal vivant dans ce contexte et son rôle dans l’évolution des politiques culturelles ? Comment les
pratiques professionnelles de conservation et d’exposition intègrent-elles sa présence, voire en tirent profit ?
Ces questionnements invitent à envisager de nouvelles formes d’interactions avec l’animal. En dépassant le simple rapport
d’éradication ou de valorisation touristique et génétique, il s’agira de s’intéresser à la relation quasi symbiotique qui lie
l’homme à l’animal au sein d’espaces patrimoniaux perçus comme autant d’écosystèmes vivants.
Découvrez une archéologie du vivant et de la vie artificielle au sein d’une exposition qui présente de manière prospective les œuvres récentes d’une cinquantaine de créateurs ainsi que des recherches issues de laboratoires scientifiques. Son matériau même est évolutif, certaines œuvres étant impliquées dans un processus de croissance ou de dégénérescence. Une centaine de projets sont exposés, dont plusieurs conçus pour l’occasion
A propos de la journée d'étude du 16 avril 2019 organisée pour la première fois par l'association des élèves-conservateurs de l’Institut national du patrimoine
Huit communications et une table ronde ont permis de débattre sur la place de l’animal vivant dans les institutions patrimoniales aujourd’hui.
Si les animaux habitent l’imaginaire des hommes, ils peuplent également leurs musées, éco-musées et monuments
historiques, tantôt considérés comme des créatures « nuisibles », tantôt valorisés comme objets de collection ou supports de
création artistique. Tandis que les trophées de chasse, momies et autres spécimens naturalisés ont suscité des études
variées, aussi bien du point de vue de la conservation préventive que de la muséologie ou de l’anthropologie, la présence
d’animaux vivants dans le cadre de lieux patrimoniaux a souvent été approchée sous l’angle unique de la nuisance, et ce au
détriment d'une analyse plus vaste de leur cohabitation avec les visiteurs et les professionnels du patrimoine.
Se posent alors de nombreuses questions pratiques, éthiques et philosophiques.
Quelle est la place de l’animal vivant dans ce contexte et son rôle dans l’évolution des politiques culturelles ? Comment les
pratiques professionnelles de conservation et d’exposition intègrent-elles sa présence, voire en tirent profit ?
Ces questionnements invitent à envisager de nouvelles formes d’interactions avec l’animal. En dépassant le simple rapport
d’éradication ou de valorisation touristique et génétique, il s’agira de s’intéresser à la relation quasi symbiotique qui lie
l’homme à l’animal au sein d’espaces patrimoniaux perçus comme autant d’écosystèmes vivants.
Auteur/artistes/intervenants
Direction scientifique ou pédagogique
Type de document
Institution(s) prêteuse(s) / Institution(s) partenaire(s)
Service producteur INP
Date de captation
Citer la ressource
Païva de, Joshua, "De l’animal sacrifié à l’animal sublimé : l’animal vivant dans l’art contemporain. « Une mise en présence du vivant en et pour lui-même : les enjeux d'une rencontre avec l’animal dans un contexte artistique et muséal »", Médiathèque numérique de l'Inp, 16 avril 2019 (consulté le 26 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/plus-vif-que-mort-lanimal-en-patrimoine/lanimal-sacrifie-lanimal-sublime-lanimal-vivant-dans-lart-contemporain-mise-en-presence-vivant-en-pour-lui-meme-enjeux-dune-rencontre-avec
Type de licence
CC BY-NC
Conditions d'utilisation
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