La sphinge « au parapluie », sculpture d'extérieur de l'hôtel de Lamarck. Epreuve en béton armé, modèle des années 1900 : étude de cas : préservation des armatures métalliques corrodées par protection cathodique avec anodes sacrificielles
N° : 2452
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Description / Résumé
Résumé : La sphinge « au parapluie » est une épreuve creuse en béton de chaux armé conservée en extérieur. La sculpture et son pendant, la sphinge « au coussin », encadrent la porte d’entrée de l’hôtel de Lamarck, résidence de l’ambassadeur de Belgique à Paris. Les modèles des deux sphinges sont datés stylistiquement de 1900 mais nous ne possédons aucune information précise sur l’histoire de ces moulages.
La sculpture souffre des pathologies classiques rencontrées sur les œuvres de jardin : elle est très érodée et couverte de microorganismes. Son état structurel est également particulièrement préoccupant : l’épreuve est parcourue de nombreuses fissures profondes et plusieurs fragments sont déjà tombés. La restauration est urgente et s’apparente à une intervention de sauvetage.
Le diagnostic a permis de mieux appréhender le rôle joué par la corrosion des armatures métalliques dans la dégradation structurelle de l’œuvre. Suite à des défauts de mise en œuvre et à la carbonatation du mortier de chaux, les armatures ferreuses se sont oxydées, augmentant de volume et provoquant la fissuration et l’éclatement de la sculpture. Comme pour de très nombreuses œuvres en béton conservées en extérieur, le contrôle de la corrosion des armatures s’est donc imposé comme l’une des priorités de la restauration. Sans stabilisation des éléments ferreux, aucun traitement ne pourrait être pérenne.
Les armatures ne pouvant être supprimées ou traitées par un moyen traditionnel, la partie technico-scientifique de ce mémoire a été consacrée à une méthode expérimentale : la protection cathodique par anode sacrificielle. Cette technique est utilisée en Bâtiments et Travaux Publics, ainsi qu’en Monuments Historiques ; le défi était donc son adaptation à une échelle telle celle de la sphinge « au parapluie ».
Les traitements de restauration se sont concentrés sur le nettoyage du béton, la suppression des microorganismes et sa consolidation structurelle : ses fissures ont été comblées et tous les fragments détachés ont été recollés. Les fragments manquants ont été restitués. L’embout du parapluie notamment a été remodelé à partir d’une photographie ancienne à la demande du responsable juridique de l’œuvre, l’Ambassadeur de Belgique. Après traitement, elle va être exposée à l’intérieur du hall d’entrée, à l’abri des intempéries, sur La sphinge « au parapluie » est une épreuve creuse en béton de chaux armé conservée en extérieur. La sculpture et son pendant, la sphinge « au coussin », encadrent la porte d’entrée de l’hôtel de Lamarck, résidence de l’ambassadeur de Belgique à Paris. Les modèles des deux sphinges sont datés stylistiquement de 1900 mais nous ne possédons aucune information précise sur l’histoire de ces moulages.
La sculpture souffre des pathologies classiques rencontrées sur les œuvres de jardin : elle est très érodée et couverte de microorganismes. Son état structurel est également particulièrement préoccupant : l’épreuve est parcourue de nombreuses fissures profondes et plusieurs fragments sont déjà tombés. La restauration est urgente et s’apparente à une intervention de sauvetage.
Le diagnostic a permis de mieux appréhender le rôle joué par la corrosion des armatures métalliques dans la dégradation structurelle de l’œuvre. Suite à des défauts de mise en œuvre et à la carbonatation du mortier de chaux, les armatures ferreuses se sont oxydées, augmentant de volume et provoquant la fissuration et l’éclatement de la sculpture. Comme pour de très nombreuses œuvres en béton conservées en extérieur, le contrôle de la corrosion des armatures s’est donc imposé comme l’une des priorités de la restauration. Sans stabilisation des éléments ferreux, aucun traitement ne pourrait être pérenne.
Les armatures ne pouvant être supprimées ou traitées par un moyen traditionnel, la partie technico-scientifique de ce mémoire a été consacrée à une méthode expérimentale : la protection cathodique par anode sacrificielle. Cette technique est utilisée en Bâtiments et Travaux Publics, ainsi qu’en Monuments Historiques ; le défi était donc son adaptation à une échelle telle celle de la sphinge « au parapluie ».
Les traitements de restauration se sont concentrés sur le nettoyage du béton, la suppression des microorganismes et sa consolidation structurelle : ses fissures ont été comblées et tous les fragments détachés ont été recollés. Les fragments manquants ont été restitués. L’embout du parapluie notamment a été remodelé à partir d’une photographie ancienne à la demande du responsable juridique de l’œuvre, l’Ambassadeur de Belgique. Après traitement, elle va être exposée à l’intérieur du hall d’entrée, à l’abri des intempéries, sur un nouveau socle.
La sculpture souffre des pathologies classiques rencontrées sur les œuvres de jardin : elle est très érodée et couverte de microorganismes. Son état structurel est également particulièrement préoccupant : l’épreuve est parcourue de nombreuses fissures profondes et plusieurs fragments sont déjà tombés. La restauration est urgente et s’apparente à une intervention de sauvetage.
Le diagnostic a permis de mieux appréhender le rôle joué par la corrosion des armatures métalliques dans la dégradation structurelle de l’œuvre. Suite à des défauts de mise en œuvre et à la carbonatation du mortier de chaux, les armatures ferreuses se sont oxydées, augmentant de volume et provoquant la fissuration et l’éclatement de la sculpture. Comme pour de très nombreuses œuvres en béton conservées en extérieur, le contrôle de la corrosion des armatures s’est donc imposé comme l’une des priorités de la restauration. Sans stabilisation des éléments ferreux, aucun traitement ne pourrait être pérenne.
Les armatures ne pouvant être supprimées ou traitées par un moyen traditionnel, la partie technico-scientifique de ce mémoire a été consacrée à une méthode expérimentale : la protection cathodique par anode sacrificielle. Cette technique est utilisée en Bâtiments et Travaux Publics, ainsi qu’en Monuments Historiques ; le défi était donc son adaptation à une échelle telle celle de la sphinge « au parapluie ».
Les traitements de restauration se sont concentrés sur le nettoyage du béton, la suppression des microorganismes et sa consolidation structurelle : ses fissures ont été comblées et tous les fragments détachés ont été recollés. Les fragments manquants ont été restitués. L’embout du parapluie notamment a été remodelé à partir d’une photographie ancienne à la demande du responsable juridique de l’œuvre, l’Ambassadeur de Belgique. Après traitement, elle va être exposée à l’intérieur du hall d’entrée, à l’abri des intempéries, sur La sphinge « au parapluie » est une épreuve creuse en béton de chaux armé conservée en extérieur. La sculpture et son pendant, la sphinge « au coussin », encadrent la porte d’entrée de l’hôtel de Lamarck, résidence de l’ambassadeur de Belgique à Paris. Les modèles des deux sphinges sont datés stylistiquement de 1900 mais nous ne possédons aucune information précise sur l’histoire de ces moulages.
La sculpture souffre des pathologies classiques rencontrées sur les œuvres de jardin : elle est très érodée et couverte de microorganismes. Son état structurel est également particulièrement préoccupant : l’épreuve est parcourue de nombreuses fissures profondes et plusieurs fragments sont déjà tombés. La restauration est urgente et s’apparente à une intervention de sauvetage.
Le diagnostic a permis de mieux appréhender le rôle joué par la corrosion des armatures métalliques dans la dégradation structurelle de l’œuvre. Suite à des défauts de mise en œuvre et à la carbonatation du mortier de chaux, les armatures ferreuses se sont oxydées, augmentant de volume et provoquant la fissuration et l’éclatement de la sculpture. Comme pour de très nombreuses œuvres en béton conservées en extérieur, le contrôle de la corrosion des armatures s’est donc imposé comme l’une des priorités de la restauration. Sans stabilisation des éléments ferreux, aucun traitement ne pourrait être pérenne.
Les armatures ne pouvant être supprimées ou traitées par un moyen traditionnel, la partie technico-scientifique de ce mémoire a été consacrée à une méthode expérimentale : la protection cathodique par anode sacrificielle. Cette technique est utilisée en Bâtiments et Travaux Publics, ainsi qu’en Monuments Historiques ; le défi était donc son adaptation à une échelle telle celle de la sphinge « au parapluie ».
Les traitements de restauration se sont concentrés sur le nettoyage du béton, la suppression des microorganismes et sa consolidation structurelle : ses fissures ont été comblées et tous les fragments détachés ont été recollés. Les fragments manquants ont été restitués. L’embout du parapluie notamment a été remodelé à partir d’une photographie ancienne à la demande du responsable juridique de l’œuvre, l’Ambassadeur de Belgique. Après traitement, elle va être exposée à l’intérieur du hall d’entrée, à l’abri des intempéries, sur un nouveau socle.
Résumé en langue(s) étrangère(s)
Abstract : The sphinx with the umbrella is a reinforced lime concrete structure standing in the outside. The sculpture and its twin – the sphinx with the cushion – surround the front door of the Hôtel de Lamarck, home to the Belgium ambassador in Paris. These two pieces of work are stylistically dated from 1900 but we do not hold any information on the precise cast history.
Standing in a garden, the sculpture suffers from classic pathologies for that kind of work. It is eroded and covered with microorganisms. Its structural state is also a cause for concern: we can observe some very deep cracks and several fragments already fell apart. There is clear evidence that restoring – we could almost write ‘rescuing’ - the sphinx was urgent.
The diagnosis we established allowed us to fully understand how the metal framework corrosion took a huge part in the structural deterioration of the sphinx. After some wrong-doing in the making and the lime mortar carbonatation, the iron-made framework oxidized and thus got bigger than it originally was. The increased volume of the framework caused cracks, breaking some parts of the sculpture. Like a large number of other concrete pieces of work kept in the outside, corrosion control became a top priority of the restoration process. Without stabilizing the iron parts of the sphinx, no treatment would ever last.
But the framework could not be treated or removed in a traditional way. Therefore, the technical and scientific part of this dissertation focused on an experimental method: cathodic protection through sacrificial anode. This technique is frequently used in the construction and historical monument industries. The challenge consisted in adapting this large-scale process to the sphinx scale.
Restoration treatments focused on removing the microorganisms, cleaning the concrete and reinforcing its structure. Fissures were filled in, fallen fragments were reattached. Missing fragments were reproduced. The umbrella cap, for instance, was reshaped after an ancient picture at the request of the Belgium ambassador.
After treatment, the sculpture will be displayed in the embassy’s hall on a new pedestal, sheltered from the bad weather.
Standing in a garden, the sculpture suffers from classic pathologies for that kind of work. It is eroded and covered with microorganisms. Its structural state is also a cause for concern: we can observe some very deep cracks and several fragments already fell apart. There is clear evidence that restoring – we could almost write ‘rescuing’ - the sphinx was urgent.
The diagnosis we established allowed us to fully understand how the metal framework corrosion took a huge part in the structural deterioration of the sphinx. After some wrong-doing in the making and the lime mortar carbonatation, the iron-made framework oxidized and thus got bigger than it originally was. The increased volume of the framework caused cracks, breaking some parts of the sculpture. Like a large number of other concrete pieces of work kept in the outside, corrosion control became a top priority of the restoration process. Without stabilizing the iron parts of the sphinx, no treatment would ever last.
But the framework could not be treated or removed in a traditional way. Therefore, the technical and scientific part of this dissertation focused on an experimental method: cathodic protection through sacrificial anode. This technique is frequently used in the construction and historical monument industries. The challenge consisted in adapting this large-scale process to the sphinx scale.
Restoration treatments focused on removing the microorganisms, cleaning the concrete and reinforcing its structure. Fissures were filled in, fallen fragments were reattached. Missing fragments were reproduced. The umbrella cap, for instance, was reshaped after an ancient picture at the request of the Belgium ambassador.
After treatment, the sculpture will be displayed in the embassy’s hall on a new pedestal, sheltered from the bad weather.
Auteur/artistes/intervenants
Type de document
Service producteur INP
Date de publication
Mots-clés
Type d'intervention
Numéro de gestion de l'œuvre INP
Citer la ressource
Brière, Claire, "La sphinge « au parapluie », sculpture d'extérieur de l'hôtel de Lamarck. Epreuve en béton armé, modèle des années 1900 : étude de cas : préservation des armatures métalliques corrodées par protection cathodique avec anodes sacrificielles", Médiathèque numérique de l'Inp, 15 octobre 2015 (consulté le 22 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/documentation-oeuvres/memoires-diplome-restaurateurs-patrimoine/sphinge-au-parapluie-sculpture-dexterieur-lhotel-lamarck-epreuve-en-beton-arme-modele-annees-1900-etude-cas-preservation-armatures
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