Etude et conservation de dessins contemporains sur des papiers d'usage courant (Musée national d'art moderne, cabinet d'arts graphiques, Centre Georges Pompidou) : la désacidification par contact est-elle possible ?
N° : 2779
application/pdf
- 6,4 Mo
- 222 page(s)
Description / Résumé
Deux groupes de dessins du cabinet d'Arts graphiques du Musée national d'Art moderne font l'objet de l'étude : cinq dessins sont de l'artiste hongroise Judit Reigl (1923-), et datent de la fin des années 1950. Dix dessins sont de l'intellectuel et sémiologue français Roland Barthes (1915-1980), et datent des années 1972-1976. Réalisés sur des papiers très divers, ils ont fait l'objet d'une étude sur le papier de fabrication industrielle, principalement sur des papiers dont l'usage fut détourné par ces artistes. Les altérations de ces dessins sont une forte acidité, la présence de foxing, la présence de différents adhésifs modernes (scotch Magic tape, scotch double face, papier kraft gommé, scotch- crêpe, colle en aérosol), des déchirures.
L'acidité vient à la fois de la qualité de certains supports, et aussi de conditions de conservation. Ne pouvant pas effectuer de désacidification aqueuse, l'étude technico-scientifique consiste en une recherche sur la désacidification par contact. Des papiers permanents sont mis en contact pendant deux mois sous deux humidités relatives différentes avec des papiers acides. L'évolution du papier acide est connue par une mesure de l'indice d'acide : l'un des deux papiers permanent permet en quelques semaines de diminuer l'acidité du papier. Les œuvres de Judit Reigl et de Roland Barthes sont donc mises en contact pendant un mois avec ce papier afin de diminuer leur acidité.
L'acidité vient à la fois de la qualité de certains supports, et aussi de conditions de conservation. Ne pouvant pas effectuer de désacidification aqueuse, l'étude technico-scientifique consiste en une recherche sur la désacidification par contact. Des papiers permanents sont mis en contact pendant deux mois sous deux humidités relatives différentes avec des papiers acides. L'évolution du papier acide est connue par une mesure de l'indice d'acide : l'un des deux papiers permanent permet en quelques semaines de diminuer l'acidité du papier. Les œuvres de Judit Reigl et de Roland Barthes sont donc mises en contact pendant un mois avec ce papier afin de diminuer leur acidité.
Auteur/artistes/intervenants
Type de document
Service producteur INP
Date de publication
Mots-clés
Type d'intervention
Citer la ressource
Desclouds, Christelle, "Etude et conservation de dessins contemporains sur des papiers d'usage courant (Musée national d'art moderne, cabinet d'arts graphiques, Centre Georges Pompidou) : la désacidification par contact est-elle possible ?", Médiathèque numérique de l'Inp, 15 octobre 2001 (consulté le 15 janvier 2025), https://mediatheque-numerique.inp.fr/documentation-oeuvres/memoires-diplome-restaurateurs-patrimoine/etude-conservation-dessins-contemporains-sur-papiers-dusage-courant-musee-national-dart-moderne-cabinet-darts-graphiques-centre-georges
Type de licence
Tous droits réservés
Conditions d'utilisation
Cette ressource constitue une œuvre protégée par les lois en vigueur sur la propriété intellectuelle, dont les producteurs sont titulaires. Aucune exploitation commerciale, reproduction, représentation, utilisation, adaptation, modification, incorporation, traduction, commercialisation, partielle ou intégrale des éléments de cette ressource ne pourra en être faite sans l’accord préalable et écrit des ayants droit, à l’exception de l’utilisation pour un usage privé sous réserve des dispositions différentes voire plus restrictives du Code de la propriété intellectuelle.