Le testament d'Ermintrude : copie sur papyrus d'un acte passé entre 590 et 640
Collection
N° : 478
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Description / Résumé
Entretien vidéo de Jean-Pierre Brunter'ch, conservateur général, Archives nationales (Section ancienne), et Michel Sot, professeur à l'université Paris - Sorbonne (Paris IV). Les trésors du patrimoine écrit / Les documents de la Bibliothèque nationale de France - des Archives nationales à la loupe. Partenariat entre l'Institut national du patrimoine et Connaissance des arts. L'Inp, la BnF et les Archives nationales organisent chaque année un cycle de conférences consacrés aux trésors du patrimoine écrit. Conservateurs, historiens de l'art, spécialistes des textes et restaurateurs partagent avec les étudiants, amateurs et curieux leur savoir et leur passion autour de manuscrits et de documents originaux, qui sont exceptionnellement sortis des réserves de la BnF et des magasins des Archives nationales.
Le testament d’Ermintrude est connu à travers une copie sur papyrus, dont le verso a servi à transcrire une fausse confirmation du pape Zacharie en faveur de l’abbaye de Saint-Denis. Cette réutilisation nous a valu de conserver un acte d’un intérêt considérable, dressé vraisemblablement durant le dernier tiers du VIe siècle et longtemps daté à tort des environs de 700 à la suite de dom Mabillon.
C’est le seul testament émané d’une femme, que nous ayons conservé pour l’époque mérovingienne. La
testatrice lègue des biens mobiliers et immobiliers à ses proches mais aussi à treize églises ou communautés de Paris et de la région parisienne.
Le texte nous permet d’entrevoir de façon fugitive des grands personnages, qui exercent une fonction publique ou font partie de la sphère la plus haute de la société, mais aussi des « frères » entretenus par les communautés, des esclaves et des affranchis. Il donne également une idée partielle, mais précise, de la mise en valeur du terroir s’étendant au nord-est de Paris qui apparaît à la fois comme une région d’élevage et de culture de la vigne.
Le testament d’Ermintrude est connu à travers une copie sur papyrus, dont le verso a servi à transcrire une fausse confirmation du pape Zacharie en faveur de l’abbaye de Saint-Denis. Cette réutilisation nous a valu de conserver un acte d’un intérêt considérable, dressé vraisemblablement durant le dernier tiers du VIe siècle et longtemps daté à tort des environs de 700 à la suite de dom Mabillon.
C’est le seul testament émané d’une femme, que nous ayons conservé pour l’époque mérovingienne. La
testatrice lègue des biens mobiliers et immobiliers à ses proches mais aussi à treize églises ou communautés de Paris et de la région parisienne.
Le texte nous permet d’entrevoir de façon fugitive des grands personnages, qui exercent une fonction publique ou font partie de la sphère la plus haute de la société, mais aussi des « frères » entretenus par les communautés, des esclaves et des affranchis. Il donne également une idée partielle, mais précise, de la mise en valeur du terroir s’étendant au nord-est de Paris qui apparaît à la fois comme une région d’élevage et de culture de la vigne.
Auteur/artistes/intervenants
Type de document
Service producteur INP
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Citer la ressource
Brunter’ch, Jean-Pierre ; Sot, Michel , "Le testament d'Ermintrude : copie sur papyrus d'un acte passé entre 590 et 640", Médiathèque numérique de l'Inp, 27 janvier 2011 (consulté le 24 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/tresors-patrimoine-ecrit/testament-dermintrude-copie-sur-papyrus-dun-acte-passe-entre-590-640
Type de licence
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