Salammbô de Gustave Flaubert
Collection
N° : 592
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Description / Résumé
Entretiens de Marie-Laure Prévost, responsable de la section moderne, département des manuscrits, BnF, Michel Amandry, directeur du département des Monnaies, médailles et antiques, BnF, et Pierre Vidal, historien.
Gustave Flaubert vient d’achever Madame Bovary, lorsqu’il entreprend la rédaction de Salammbô ; après Smarh et la Tentation de saint Antoine, il revient à un sujet antique et oriental.
Il se livre alors à un considérable travail de documentation, lecture de la Bible dans la traduction de Samuel Cahen, d’une édition illustrée de l’Histoire de Polybe, consultation de cartes, d’ouvrages archéologiques. Il se rend au Cabinet des Monnaies et Médailles, dès le début de 1857, pour y voir des monnaies puniques, et emprunte aux peintres contemporains qui ont mis l’orientalisme à la mode, comme Decamps, Delacroix, Horace Vernet. Enfin, il ravive ses propres souvenirs d’Orient au court d’un voyage en Tunisie et en Algérie.
La rédaction s’échelonne de 1857 à 1862. Près de 3000 feuillets, des premières notes au dernier état, daté de mai 1862, montrent ce long travail de recherche, de composition, d’écriture.
Lorsque paraît Salammbô, l’accueil de la critique est mitigé, mais celui des écrivains, enthousiaste : Victor Hugo, Michelet, George Sand, disent leur admiration, tandis que Théophile Gautier, convainc Flaubert d’en faire un opéra, dont il écrirait le livret.
Flaubert en établit un plan. A la mort de Gautier, le projet est brièvement repris par Catulle Mendès, et c’est finalement Du Locle qui le rédigera. Quant à la partition, que Verdi, Berlioz, Massé, avaient été tentés de composer, elle est due à Ernest Reyer.
L’opéra ne fut créé qu’après la mort de Flaubert, à Bruxelles, le 8 février 1890, et repris 16 mai 1892, à l’Opéra de Paris.
Gustave Flaubert vient d’achever Madame Bovary, lorsqu’il entreprend la rédaction de Salammbô ; après Smarh et la Tentation de saint Antoine, il revient à un sujet antique et oriental.
Il se livre alors à un considérable travail de documentation, lecture de la Bible dans la traduction de Samuel Cahen, d’une édition illustrée de l’Histoire de Polybe, consultation de cartes, d’ouvrages archéologiques. Il se rend au Cabinet des Monnaies et Médailles, dès le début de 1857, pour y voir des monnaies puniques, et emprunte aux peintres contemporains qui ont mis l’orientalisme à la mode, comme Decamps, Delacroix, Horace Vernet. Enfin, il ravive ses propres souvenirs d’Orient au court d’un voyage en Tunisie et en Algérie.
La rédaction s’échelonne de 1857 à 1862. Près de 3000 feuillets, des premières notes au dernier état, daté de mai 1862, montrent ce long travail de recherche, de composition, d’écriture.
Lorsque paraît Salammbô, l’accueil de la critique est mitigé, mais celui des écrivains, enthousiaste : Victor Hugo, Michelet, George Sand, disent leur admiration, tandis que Théophile Gautier, convainc Flaubert d’en faire un opéra, dont il écrirait le livret.
Flaubert en établit un plan. A la mort de Gautier, le projet est brièvement repris par Catulle Mendès, et c’est finalement Du Locle qui le rédigera. Quant à la partition, que Verdi, Berlioz, Massé, avaient été tentés de composer, elle est due à Ernest Reyer.
L’opéra ne fut créé qu’après la mort de Flaubert, à Bruxelles, le 8 février 1890, et repris 16 mai 1892, à l’Opéra de Paris.
Auteur/artistes/intervenants
Type de document
Service producteur INP
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Date de captation
Mots-clés
Citer la ressource
Amandry, Michel; Prévost, Marie-Laure, "Salammbô de Gustave Flaubert", Médiathèque numérique de l'Inp, 01 juin 2010 (consulté le 24 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/tresors-patrimoine-ecrit/salammbo-gustave-flaubert
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