Lettre du chapelain Philippe à son maître, Alphonse de Poitiers
Collection
N° : 568
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Description / Résumé
Vidéos de l'Institut national du patrimoine Conférence de Jean-François Moufflet, conservateur au département du Moyen Âge et de l’Ancien Régime, Archives nationales, et Gaël Chenard, directeur des Archives départementales des Hautes-Alpes La lettre du chapelain Philippe à Alphonse de Poitiers, frère de saint Louis, constitue un beau témoignage, rare et singulier, de la correspondance au Moyen Âge.
La lettre du chapelain Philippe à Alphonse de Poitiers, frère de saint Louis, constitue un beau témoignage, rare et singulier, de la correspondance au Moyen Âge.
En cette année 1250, le comte de Poitiers se trouve en Égypte, parti rejoindre ses frères et les troupes de la VIIe croisade. Le chapelain Philippe est un fidèle serviteur qui occupe une place importante dans l’hôtel du prince. Demeuré dans le royaume pour veiller sur les affaires de son maître, il livre à ce dernier ses impressions sur les échos de la croisade qui sont parvenus à Paris. Aux inquiétudes et encouragements d’un homme visiblement très proche du comte, s’ajoutent des conseils beaucoup plus politiques que le chapelain prodigue avec une étonnante liberté de ton.
Écrite en langue vulgaire, la lettre offre un témoignage philologique de premier ordre, exceptionnel pour cette époque. Empreinte de sentiments livrés avec vivacité et sans détour, elle laisse entrevoir derrière les formules subtiles et élégantes les menus détails du quotidien à la cour de France, évoqués pêle-mêle avec d’autres événements majeurs comme la VIIe croisade et la captation de l’héritage du comté de Toulouse par Alphonse, qui finit de faire basculer cette pièce centrale du monde occitan dans l’échiquier Capétien.
Dans la veine des conférences des trésors du patrimoine écrit, la communication abordera l’aspect matériel du document : qu’est-ce que la correspondance privée au Moyen Âge ? Comment une lettre d’ordre privé est-elle conçue, rédigée et expédiée ? Que peut-on retirer de la langue ? Elle tâchera dans un second temps, en parcourant les formules et les allusions du chapelain, de remettre en perspective les faits politiques qu’ils évoquent et d’illustrer la stratégie géopolitique du comte de Poitiers, dont l’historiographie récente a montré combien il tenait à marquer ses propres distances et construire sa propre autonomie vis-à-vis de son frère saint Louis.
La lettre du chapelain Philippe à Alphonse de Poitiers, frère de saint Louis, constitue un beau témoignage, rare et singulier, de la correspondance au Moyen Âge.
En cette année 1250, le comte de Poitiers se trouve en Égypte, parti rejoindre ses frères et les troupes de la VIIe croisade. Le chapelain Philippe est un fidèle serviteur qui occupe une place importante dans l’hôtel du prince. Demeuré dans le royaume pour veiller sur les affaires de son maître, il livre à ce dernier ses impressions sur les échos de la croisade qui sont parvenus à Paris. Aux inquiétudes et encouragements d’un homme visiblement très proche du comte, s’ajoutent des conseils beaucoup plus politiques que le chapelain prodigue avec une étonnante liberté de ton.
Écrite en langue vulgaire, la lettre offre un témoignage philologique de premier ordre, exceptionnel pour cette époque. Empreinte de sentiments livrés avec vivacité et sans détour, elle laisse entrevoir derrière les formules subtiles et élégantes les menus détails du quotidien à la cour de France, évoqués pêle-mêle avec d’autres événements majeurs comme la VIIe croisade et la captation de l’héritage du comté de Toulouse par Alphonse, qui finit de faire basculer cette pièce centrale du monde occitan dans l’échiquier Capétien.
Dans la veine des conférences des trésors du patrimoine écrit, la communication abordera l’aspect matériel du document : qu’est-ce que la correspondance privée au Moyen Âge ? Comment une lettre d’ordre privé est-elle conçue, rédigée et expédiée ? Que peut-on retirer de la langue ? Elle tâchera dans un second temps, en parcourant les formules et les allusions du chapelain, de remettre en perspective les faits politiques qu’ils évoquent et d’illustrer la stratégie géopolitique du comte de Poitiers, dont l’historiographie récente a montré combien il tenait à marquer ses propres distances et construire sa propre autonomie vis-à-vis de son frère saint Louis.
Auteur/artistes/intervenants
Type de document
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Citer la ressource
Chenard, Gaël, "Lettre du chapelain Philippe à son maître, Alphonse de Poitiers", Médiathèque numérique de l'Inp, 22 juin 2015 (consulté le 22 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/tresors-patrimoine-ecrit/lettre-chapelain-philippe-son-maitre-alphonse-poitiers
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