Les grandes heures de Jean de Berry
Collection
N° : 529
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Description / Résumé
Entretiens de Eberhard König, professeur à l'Université de Berlin et Marie-Pierre Laffitte, responsable des manuscrits latins Les trésors du patrimoine écrit / Les documents de la Bibliothèque nationale de France - des Archives nationales à la loupe.
Partenariat entre l'Institut national du patrimoine et Connaissance des arts. L'Inp, la BnF et les Archives nationales organisent chaque année un cycle de conférences consacrés aux trésors du patrimoine écrit. Conservateurs, historiens de l'art, spécialistes des textes et restaurateurs partagent avec les étudiants, amateurs et curieux leur savoir et leur passion autour de manuscrits et de documents originaux, qui sont exceptionnellement sortis des réserves de la BnF et des magasins des Archives nationales.
Réalisées en 1409 dans le milieu artistique parisien alors à son zénith et considérées en 1417 comme le plus précieux des manuscrits faisant partie de l’héritage du duc en raison d’une reliure d’un luxe inouï, les Grandes Heures de Jean de Berry sont une œuvre exceptionnelle. Un format beaucoup plus grand que celui des autres livres d’heures conçus pour le plus célèbre amateur d’art du Moyen Âge renforce encore l’aspect spectaculaire du manuscrit.
La série des vingt-huit peintures subsistantes, les encadrements fortement rythmés d’éléments héraldiques et allégoriques reflétant la personnalité et les goûts de Jean de Berry, les motifs floraux et végétaux et les innombrables grotesques qui décorent les marges, constituent un exemple de collaboration exemplaire, certainement dû au prestige de leur commanditaire : on y reconnaît la main de plusieurs peintres parisiens parmi les meilleurs, tels Jacquemart de Hesdin et autres « ouvriers de Monseigneur », restés anonymes comme le Pseudo-Jacquemart, le maître de Bedford ou le maître de la Mazarine, qui se succèdent au fil des feuillets.
Conservé à partir de 1413 dans l’hôtel parisien de Jean de Berry, le manuscrit est vraisemblablement passé après la mort du prince en 1417 à sa fille, Bonne de Berry, qui avait épousé en 1377 Amédée VII, comte de Savoie ; il est revenu dans la famille royale à l’occasion du mariage de leur arrière-petite-fille, Charlotte de Savoie, avec Louis XI. En 1518, il est l’un des fleurons de la Librairie royale de Blois et n’a depuis plus jamais quitté les collections royales puis nationales.
Partenariat entre l'Institut national du patrimoine et Connaissance des arts. L'Inp, la BnF et les Archives nationales organisent chaque année un cycle de conférences consacrés aux trésors du patrimoine écrit. Conservateurs, historiens de l'art, spécialistes des textes et restaurateurs partagent avec les étudiants, amateurs et curieux leur savoir et leur passion autour de manuscrits et de documents originaux, qui sont exceptionnellement sortis des réserves de la BnF et des magasins des Archives nationales.
Réalisées en 1409 dans le milieu artistique parisien alors à son zénith et considérées en 1417 comme le plus précieux des manuscrits faisant partie de l’héritage du duc en raison d’une reliure d’un luxe inouï, les Grandes Heures de Jean de Berry sont une œuvre exceptionnelle. Un format beaucoup plus grand que celui des autres livres d’heures conçus pour le plus célèbre amateur d’art du Moyen Âge renforce encore l’aspect spectaculaire du manuscrit.
La série des vingt-huit peintures subsistantes, les encadrements fortement rythmés d’éléments héraldiques et allégoriques reflétant la personnalité et les goûts de Jean de Berry, les motifs floraux et végétaux et les innombrables grotesques qui décorent les marges, constituent un exemple de collaboration exemplaire, certainement dû au prestige de leur commanditaire : on y reconnaît la main de plusieurs peintres parisiens parmi les meilleurs, tels Jacquemart de Hesdin et autres « ouvriers de Monseigneur », restés anonymes comme le Pseudo-Jacquemart, le maître de Bedford ou le maître de la Mazarine, qui se succèdent au fil des feuillets.
Conservé à partir de 1413 dans l’hôtel parisien de Jean de Berry, le manuscrit est vraisemblablement passé après la mort du prince en 1417 à sa fille, Bonne de Berry, qui avait épousé en 1377 Amédée VII, comte de Savoie ; il est revenu dans la famille royale à l’occasion du mariage de leur arrière-petite-fille, Charlotte de Savoie, avec Louis XI. En 1518, il est l’un des fleurons de la Librairie royale de Blois et n’a depuis plus jamais quitté les collections royales puis nationales.
Auteur/artistes/intervenants
Type de document
Service producteur INP
Producteur(s) externe(s)
Réalisateur
Date de captation
Mots-clés
Citer la ressource
Laffitte, Marie-Pierre , "Les grandes heures de Jean de Berry", Médiathèque numérique de l'Inp, 06 janvier 2009 (consulté le 24 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/tresors-patrimoine-ecrit/grandes-heures-jean-berry
Type de licence
CC BY-NC
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