François Ier et Henri VIII : les traités diplomatiques du Camp du drap d'or (1520)
Collection
N° : 205
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Description / Résumé
Entretien de Ghislain Brunel, directeur des publics, Archives nationales, et Elizabeth Danbury, honorary senior research fellow, University College London - Vidéos de l'Institut national du patrimoine
L’entrevue du Camp du drap d’or (7-24 juin 1520) est l’un des épisodes les plus fameux des relations franco-anglaises. Portée par le souhait de paix universelle qu’émettent les grands humanistes de l’époque tels que Thomas More ou Erasme, la rencontre des deux jeunes souverains de France et d’Angleterre est aussi l’oeuvre du cardinal Thomas Wolsey, principal ministre d’Henri VIII. Avec son homologue français, l’amiral Bonnivet, il parvient à réunir les deux délégations lors de fêtes somptueuses, de tournois et de joutes qui se déroulent entre le château anglais de Guînes et la ville française d’Ardres, aux portes de Calais.
Pour l’occasion, la chancellerie d’Henri VIII remet à l’honneur l’envoi de traités calligraphiés et décorés de la meilleure des façons, sur le modèle d’une pratique de l’écrit qui remonte en Angleterre au milieu du XIIIe siècle. Dans le traité final donné au château de Guînes, le 13 juin 1520, Henri fait décorer l’initiale de son nom avec les devises majeures de la royauté anglaise : « Dieu et mon droit » et « Domine salvum fac regem », le célèbre « God save the King ». Lors des négociations diplomatiques postérieures, les deux rois rivalisent de raffinement en s’échangeant des chartes ou des cahiers enluminés, parfois munis de leur portrait. Mais ce sont les derniers feux d’une réciprocité artistique qui sera ensuite boudée par la France. Seuls les souverains anglais continuent jusqu’à aujourd’hui à décorer leurs chartes comme au coeur du Moyen Âge.
L’entrevue du Camp du drap d’or (7-24 juin 1520) est l’un des épisodes les plus fameux des relations franco-anglaises. Portée par le souhait de paix universelle qu’émettent les grands humanistes de l’époque tels que Thomas More ou Erasme, la rencontre des deux jeunes souverains de France et d’Angleterre est aussi l’oeuvre du cardinal Thomas Wolsey, principal ministre d’Henri VIII. Avec son homologue français, l’amiral Bonnivet, il parvient à réunir les deux délégations lors de fêtes somptueuses, de tournois et de joutes qui se déroulent entre le château anglais de Guînes et la ville française d’Ardres, aux portes de Calais.
Pour l’occasion, la chancellerie d’Henri VIII remet à l’honneur l’envoi de traités calligraphiés et décorés de la meilleure des façons, sur le modèle d’une pratique de l’écrit qui remonte en Angleterre au milieu du XIIIe siècle. Dans le traité final donné au château de Guînes, le 13 juin 1520, Henri fait décorer l’initiale de son nom avec les devises majeures de la royauté anglaise : « Dieu et mon droit » et « Domine salvum fac regem », le célèbre « God save the King ». Lors des négociations diplomatiques postérieures, les deux rois rivalisent de raffinement en s’échangeant des chartes ou des cahiers enluminés, parfois munis de leur portrait. Mais ce sont les derniers feux d’une réciprocité artistique qui sera ensuite boudée par la France. Seuls les souverains anglais continuent jusqu’à aujourd’hui à décorer leurs chartes comme au coeur du Moyen Âge.
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Brunel, Ghislain ; Danbury, Elizabeth, "François Ier et Henri VIII : les traités diplomatiques du Camp du drap d'or (1520)", Médiathèque numérique de l'Inp, 26 février 2015 (consulté le 21 novembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/tresors-patrimoine-ecrit/francois-ier-henri-viii-traites-diplomatiques-camp-drap-dor-1520
Type de licence
CC BY-NC
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