Un album de portrait royaux : le « livre d'heures » de Catherine de Médicis
Collection
N° : 601
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Description / Résumé
Conférence par Marie-Pierre Laffitte, responsable du service médiéval, département des Manuscrits, BnF, et Cécile Scailliérez, conservateur en chef au département des Peintures, musée du Louvre
Témoin du goût pour les manuscrits enluminés qui persiste dans la haute aristocratie bien après l’invention de l’imprimerie, ce recueil de prières destiné à l’origine au roi François Ier et orné de ses armes est connu sous le nom inapproprié de livre d’heures de Catherine de Médicis, à cause de la galerie de portraits royaux qui en constitue le décor : au début des années 1570, la reine douairière, qui avait sans doute reçu en cadeau ce minuscule ouvrage, y a fait ajouter vingt miniatures représentant trente-cinq membres de la famille directe de François Ier, de Louise de Savoie et Marguerite d’Orléans à ses propres petits-enfants. Des modèles peuvent en être trouvés parmi les dessins réalisés par les artistes de l’entourage royal, au premier rang desquels François Clouet, fils de Jean Clouet.
Le manuscrit est couvert d’une reliure luxueuse de maroquin rouge ornée d’émaux peints, réalisée pour la reine au moment où les miniatures y ont été insérées. Si l’on en croit les crochets encore fixés sur les plats, elle portait à la ceinture ce livre d’images très personnel.
Passé plus tard dans les mains de la famille de Lorraine, cette pièce unique a été enrichie d’autres portraits familiaux, des médaillons ronds ou ovales à rapprocher de la création des miniaturistes en vogue jusqu’à la fin du XVIIe siècle, comme l’Anglais Nicholas Hilliard, avec un portrait de Marie Stuart, et Jean Petitot.
Témoin du goût pour les manuscrits enluminés qui persiste dans la haute aristocratie bien après l’invention de l’imprimerie, ce recueil de prières destiné à l’origine au roi François Ier et orné de ses armes est connu sous le nom inapproprié de livre d’heures de Catherine de Médicis, à cause de la galerie de portraits royaux qui en constitue le décor : au début des années 1570, la reine douairière, qui avait sans doute reçu en cadeau ce minuscule ouvrage, y a fait ajouter vingt miniatures représentant trente-cinq membres de la famille directe de François Ier, de Louise de Savoie et Marguerite d’Orléans à ses propres petits-enfants. Des modèles peuvent en être trouvés parmi les dessins réalisés par les artistes de l’entourage royal, au premier rang desquels François Clouet, fils de Jean Clouet.
Le manuscrit est couvert d’une reliure luxueuse de maroquin rouge ornée d’émaux peints, réalisée pour la reine au moment où les miniatures y ont été insérées. Si l’on en croit les crochets encore fixés sur les plats, elle portait à la ceinture ce livre d’images très personnel.
Passé plus tard dans les mains de la famille de Lorraine, cette pièce unique a été enrichie d’autres portraits familiaux, des médaillons ronds ou ovales à rapprocher de la création des miniaturistes en vogue jusqu’à la fin du XVIIe siècle, comme l’Anglais Nicholas Hilliard, avec un portrait de Marie Stuart, et Jean Petitot.
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Scailliérez, Cécile ; Laffitte, Marie-Pierre , "Un album de portrait royaux : le « livre d'heures » de Catherine de Médicis", Médiathèque numérique de l'Inp, 13 septembre 2011 (consulté le 24 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/tresors-patrimoine-ecrit/album-portrait-royaux-livre-dheures-catherine-medicis
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