De la condition animale à la valorisation patrimoniale : l’animal en exposition et son public. : « Des fourmis aux rhinocéros. Intérêts et contraintes de la présentation du patrimoine vivant au public »
Collection
N° : 1642
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Description / Résumé
L'intervention de Luc Gomel, directeur du parc zoologique du Lunaret à Montpellier aborde son parcours d'universitaire jusqu'à ses créations muséales.
Il a été à l'origine de l'exposition " Mille milliards
de fourmis" Apparues il y a 120 millions d’années, les fourmis sont en réalité plus d’un million de milliards d’individus ! L’exposition "Mille milliards de fourmis" s’attache à présenter leur système social et les comportements collectifs sur lesquels repose leur formidable essor et explore la morphologie des fourmis et les diverses adaptations identifiées de plus de 12 000 espèces déjà connues à ce jour.
Cette exposition a eu lieu au Palais de la découverte du 15 octobre 2013 au 24 août 2014.
A propos de la journée d'étude du 16 avril 2019 organisée pour la première fois par l'association des élèves-conservateurs de l’Institut national du patrimoine
Huit communications et une table ronde ont permis de débattre sur la place de l’animal vivant dans les institutions patrimoniales aujourd’hui.
Si les animaux habitent l’imaginaire des hommes, ils peuplent également leurs musées, éco-musées et monuments
historiques, tantôt considérés comme des créatures « nuisibles », tantôt valorisés comme objets de collection ou supports de
création artistique. Tandis que les trophées de chasse, momies et autres spécimens naturalisés ont suscité des études
variées, aussi bien du point de vue de la conservation préventive que de la muséologie ou de l’anthropologie, la présence
d’animaux vivants dans le cadre de lieux patrimoniaux a souvent été approchée sous l’angle unique de la nuisance, et ce au
détriment d'une analyse plus vaste de leur cohabitation avec les visiteurs et les professionnels du patrimoine.
Se posent alors de nombreuses questions pratiques, éthiques et philosophiques.
Quelle est la place de l’animal vivant dans ce contexte et son rôle dans l’évolution des politiques culturelles ? Comment les
pratiques professionnelles de conservation et d’exposition intègrent-elles sa présence, voire en tirent profit ?
Ces questionnements invitent à envisager de nouvelles formes d’interactions avec l’animal. En dépassant le simple rapport
d’éradication ou de valorisation touristique et génétique, il s’agira de s’intéresser à la relation quasi symbiotique qui lie
l’homme à l’animal au sein d’espaces patrimoniaux perçus comme autant d’écosystèmes vivants.
Il a été à l'origine de l'exposition " Mille milliards
de fourmis" Apparues il y a 120 millions d’années, les fourmis sont en réalité plus d’un million de milliards d’individus ! L’exposition "Mille milliards de fourmis" s’attache à présenter leur système social et les comportements collectifs sur lesquels repose leur formidable essor et explore la morphologie des fourmis et les diverses adaptations identifiées de plus de 12 000 espèces déjà connues à ce jour.
Cette exposition a eu lieu au Palais de la découverte du 15 octobre 2013 au 24 août 2014.
A propos de la journée d'étude du 16 avril 2019 organisée pour la première fois par l'association des élèves-conservateurs de l’Institut national du patrimoine
Huit communications et une table ronde ont permis de débattre sur la place de l’animal vivant dans les institutions patrimoniales aujourd’hui.
Si les animaux habitent l’imaginaire des hommes, ils peuplent également leurs musées, éco-musées et monuments
historiques, tantôt considérés comme des créatures « nuisibles », tantôt valorisés comme objets de collection ou supports de
création artistique. Tandis que les trophées de chasse, momies et autres spécimens naturalisés ont suscité des études
variées, aussi bien du point de vue de la conservation préventive que de la muséologie ou de l’anthropologie, la présence
d’animaux vivants dans le cadre de lieux patrimoniaux a souvent été approchée sous l’angle unique de la nuisance, et ce au
détriment d'une analyse plus vaste de leur cohabitation avec les visiteurs et les professionnels du patrimoine.
Se posent alors de nombreuses questions pratiques, éthiques et philosophiques.
Quelle est la place de l’animal vivant dans ce contexte et son rôle dans l’évolution des politiques culturelles ? Comment les
pratiques professionnelles de conservation et d’exposition intègrent-elles sa présence, voire en tirent profit ?
Ces questionnements invitent à envisager de nouvelles formes d’interactions avec l’animal. En dépassant le simple rapport
d’éradication ou de valorisation touristique et génétique, il s’agira de s’intéresser à la relation quasi symbiotique qui lie
l’homme à l’animal au sein d’espaces patrimoniaux perçus comme autant d’écosystèmes vivants.
Auteur/artistes/intervenants
Direction scientifique ou pédagogique
Type de document
Institution(s) prêteuse(s) / Institution(s) partenaire(s)
Service producteur INP
Date de captation
Citer la ressource
Gomel, Luc, "De la condition animale à la valorisation patrimoniale : l’animal en exposition et son public. : « Des fourmis aux rhinocéros. Intérêts et contraintes de la présentation du patrimoine vivant au public »", Médiathèque numérique de l'Inp, 16 avril 2019 (consulté le 22 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/plus-vif-que-mort-lanimal-en-patrimoine/condition-animale-valorisation-patrimoniale-lanimal-en-exposition-son-public-fourmis-aux-rhinoceros-interets-contraintes-presentation
Type de licence
CC BY-NC
Conditions d'utilisation
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