La question du nettoyage des robes : formation INP, réalisation et résultat
N° : 18526
audio/mpeg
- 28,1 Mo
- 0:29:15 (approx)
Description / Résumé
Intervention de Aude Mansouri, restauratrice du patrimoine, diplômée de Paris I, et Dominique de Reyer, ingénieur de recherche, LRMH
A propos du colloque
L'institut national du patrimoine et les Arts décoratifs proposaient les 14 et 15 janvier 2010, un colloque sur le thème de la conservation et de la restauration de la Haute-Couture au travers l'exemple du projet de restauration du fonds Madeleine Vionnet.
Figure phare de la haute couture parisienne de l’entre-deux-guerres, Madeleine Vionnet (1876-1975) a bouleversé l’esthétique de la silhouette féminine. Après un apprentissage en Angleterre, puis à Paris chez les soeurs Callot et chez Jacques Doucet, elle ouvre sa maison de couture en 1912. Avant-gardiste, elle demande à ses mannequins de défiler sans corset et, dit-on, pieds nus.
Sa carrière est marquée par la recherche de liberté, à travers une parure d’un grand raffinement, proche du drapé antique, qui libère le corps pour mieux valoriser ses formes naturelles. Madeleine Vionnet a radicalement transformé la conception du vêtement, basé sur la coupe en biais, naturellement fluide. Elle est une référence incontournable pour de nombreux créateurs d’aujourd’hui, d’Azzedine Alaïa à Yohji Yamamoto.
Grâce à une donation de Madeleine Vionnet à l’Union Française des Arts et du Costume en 1952, Les Arts Décoratifs conservent le principal fonds public, avec plus de 200 robes et des archives exceptionnelles.
A propos du colloque
L'institut national du patrimoine et les Arts décoratifs proposaient les 14 et 15 janvier 2010, un colloque sur le thème de la conservation et de la restauration de la Haute-Couture au travers l'exemple du projet de restauration du fonds Madeleine Vionnet.
Figure phare de la haute couture parisienne de l’entre-deux-guerres, Madeleine Vionnet (1876-1975) a bouleversé l’esthétique de la silhouette féminine. Après un apprentissage en Angleterre, puis à Paris chez les soeurs Callot et chez Jacques Doucet, elle ouvre sa maison de couture en 1912. Avant-gardiste, elle demande à ses mannequins de défiler sans corset et, dit-on, pieds nus.
Sa carrière est marquée par la recherche de liberté, à travers une parure d’un grand raffinement, proche du drapé antique, qui libère le corps pour mieux valoriser ses formes naturelles. Madeleine Vionnet a radicalement transformé la conception du vêtement, basé sur la coupe en biais, naturellement fluide. Elle est une référence incontournable pour de nombreux créateurs d’aujourd’hui, d’Azzedine Alaïa à Yohji Yamamoto.
Grâce à une donation de Madeleine Vionnet à l’Union Française des Arts et du Costume en 1952, Les Arts Décoratifs conservent le principal fonds public, avec plus de 200 robes et des archives exceptionnelles.
Auteur/artistes/intervenants
Type de document
Institution(s) prêteuse(s) / Institution(s) partenaire(s)
Service producteur INP
Date de captation
Citer la ressource
Reyer, Aude de; Mansouri, Aude, "La question du nettoyage des robes : formation INP, réalisation et résultat", Médiathèque numérique de l'Inp, 14 janvier 2010 (consulté le 23 novembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/conserver-restaurer-haute-couture-lexemple-madeleine-vionnet/question-nettoyage-robes-formation-inp-realisation-resultat
Type de licence
CC BY-NC
Conditions d'utilisation
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