L’exposition comme expérience : du regard à l’odorat, retour sur la conception de l’exposition Parfums de Chine, la culture de l’encens au temps des empereurs
Collection
N° : 736
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Description / Résumé
Intervention de Eric Lefebvre, directeur du musée Cernuschi et commissaire de l’exposition "Parfums de Chine". (9 mars-26 août 2018)
Doté d’une symbolique qui s’enrichit au fil du temps, le parfum permet d’aborder de nombreux aspects de la culture chinoise. Depuis sa signification dans les pratiques rituelles jusqu’à son association à l’art de vivre des lettrés, l’encens a en effet suscité une richesse de productions artistiques et littéraires.
Des brûle-parfums aux tables à encens, l’histoire du parfum en Chine permet d’aborder les plus brillantes créations, et ce à travers une grande diversité de matières et de médiums allant de la céramique au laque, de la peinture à la calligraphie.
L’exposition a présenté en particulier un ensemble de peintures signées de grands noms, comme Chen Hongshou ou Qiu Ying, mettant en scène belles dames, ermites et lettrés dans leur rapport à l’encens, qu’il soit associé à la toilette, à la méditation ou au rituel.
Des expériences olfactives ont été proposées aux visiteurs. Au fil du parcours, ils ont découvert des recettes anciennes d’encens datant des grandes périodes de l’histoire de la Chine jusqu’au XIXe siècle: Six dynasties, Tang, Song, Ming et Qing.
Le parfumeur-créateur de la maison Dior Parfums, François Demachy a réinterprété des parfums à partir des formules chinoises anciennes traduites et sélectionnées par le conseiller scientifique de l’exposition Frédéric Obringer (CNRS). Des éléments d’informations tels l’origine de la recette, ses principaux composants, les gestes qui président à la combustion de l’encens sont proposées parallèlement afin d’enrichir et de documenter la découverte olfactive.
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°7 » proposée en 2019
Depuis plusieurs années, l’Institut national du patrimoine organise le colloque « Ce qu’exposer veut dire ». A travers l’exemple d’expositions emblématiques de l’année précédente, le colloque a pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’engage le projet d’exposition. Chaque intervention, au‐delà de la question scientifique, doit aussi comporter une dimension « métiers », de sorte que le colloque aborde, au fil de son déroulé, l’essentiel de la chaîne opératoire de l’exposition. Sont abordées des thématiques aussi diverses que le projet scientifique, la scénographie, l’installation des œuvres, la médiation ainsi que les partenariats.
Ce colloque est ouvert aux professionnels du patrimoine et s’inscrit, en outre, dans le cursus de formation dispensée par l’Inp aux élèves conservateurs du patrimoine.
Depuis plusieurs années, les missions traditionnelles du musée évoluent. Il ne s’agit plus seulement d’acquérir de nouvelles œuvres, de conserver des collections ou de valoriser la recherche scientifique. Le musée est devenu un lieu de vie où le public vit une expérience sensible, immersive. Cette nouvelle édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire » s’interrogeait sur ces évolutions et la manière dont les musées et institutions culturelles s’adaptent aux nouvelles pratiques tout en s’attachant à maintenir ses missions scientifiques. Les débats portaient également sur l’articulation qui est faite entre exposition temporaire et exposition permanente. Dans quelle mesure les musées et les institutions culturelles restent au XXIème siècle les territoires des expositions et selon quelles modalités ? Enfin, une dernière session portait sur les commémorations de mai 68 et les différentes formes d’exposition de la révolte.
Doté d’une symbolique qui s’enrichit au fil du temps, le parfum permet d’aborder de nombreux aspects de la culture chinoise. Depuis sa signification dans les pratiques rituelles jusqu’à son association à l’art de vivre des lettrés, l’encens a en effet suscité une richesse de productions artistiques et littéraires.
Des brûle-parfums aux tables à encens, l’histoire du parfum en Chine permet d’aborder les plus brillantes créations, et ce à travers une grande diversité de matières et de médiums allant de la céramique au laque, de la peinture à la calligraphie.
L’exposition a présenté en particulier un ensemble de peintures signées de grands noms, comme Chen Hongshou ou Qiu Ying, mettant en scène belles dames, ermites et lettrés dans leur rapport à l’encens, qu’il soit associé à la toilette, à la méditation ou au rituel.
Des expériences olfactives ont été proposées aux visiteurs. Au fil du parcours, ils ont découvert des recettes anciennes d’encens datant des grandes périodes de l’histoire de la Chine jusqu’au XIXe siècle: Six dynasties, Tang, Song, Ming et Qing.
Le parfumeur-créateur de la maison Dior Parfums, François Demachy a réinterprété des parfums à partir des formules chinoises anciennes traduites et sélectionnées par le conseiller scientifique de l’exposition Frédéric Obringer (CNRS). Des éléments d’informations tels l’origine de la recette, ses principaux composants, les gestes qui président à la combustion de l’encens sont proposées parallèlement afin d’enrichir et de documenter la découverte olfactive.
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°7 » proposée en 2019
Depuis plusieurs années, l’Institut national du patrimoine organise le colloque « Ce qu’exposer veut dire ». A travers l’exemple d’expositions emblématiques de l’année précédente, le colloque a pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’engage le projet d’exposition. Chaque intervention, au‐delà de la question scientifique, doit aussi comporter une dimension « métiers », de sorte que le colloque aborde, au fil de son déroulé, l’essentiel de la chaîne opératoire de l’exposition. Sont abordées des thématiques aussi diverses que le projet scientifique, la scénographie, l’installation des œuvres, la médiation ainsi que les partenariats.
Ce colloque est ouvert aux professionnels du patrimoine et s’inscrit, en outre, dans le cursus de formation dispensée par l’Inp aux élèves conservateurs du patrimoine.
Depuis plusieurs années, les missions traditionnelles du musée évoluent. Il ne s’agit plus seulement d’acquérir de nouvelles œuvres, de conserver des collections ou de valoriser la recherche scientifique. Le musée est devenu un lieu de vie où le public vit une expérience sensible, immersive. Cette nouvelle édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire » s’interrogeait sur ces évolutions et la manière dont les musées et institutions culturelles s’adaptent aux nouvelles pratiques tout en s’attachant à maintenir ses missions scientifiques. Les débats portaient également sur l’articulation qui est faite entre exposition temporaire et exposition permanente. Dans quelle mesure les musées et les institutions culturelles restent au XXIème siècle les territoires des expositions et selon quelles modalités ? Enfin, une dernière session portait sur les commémorations de mai 68 et les différentes formes d’exposition de la révolte.
Direction scientifique ou pédagogique
Type de document
Service producteur INP
Date de captation
Citer la ressource
"L’exposition comme expérience : du regard à l’odorat, retour sur la conception de l’exposition Parfums de Chine, la culture de l’encens au temps des empereurs", Médiathèque numérique de l'Inp, 09 mai 2019 (consulté le 27 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/ce-quexposer-veut-dire/ce-quexposer-veut-dire-2019/lexposition-comme-experience-regard-lodorat-retour-sur-conception-lexposition-parfums-chine-culture-lencens-au-temps-empereurs
Type de licence
CC BY-NC
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Crédit de l'image de couverture
Affiche de l'exposition - Tous droits réservés