L’exposition comme expérience : des fantômes au musée. Conception et muséographie de l’exposition " Enfers et fantômes d’Asie "
Collection
N° : 730
audio/mpeg
- 49,1 Mo
- 0:51:10 (approx)
Description / Résumé
Intervention de Julien Rousseau, responsable de l’unité patrimoniale Asie, et Stéphane du Mesnildot, journaliste aux Cahiers du Cinéma, et conseiller scientifique pour le cinéma, musée du quai Branly - Jacques Chirac
Des peintures bouddhiques au J-Horror, des estampes d’Hokusai à Pac-Man, du culte des esprits en Thaïlande au manga d’horreur, la figure du fantôme hante l’imaginaire asiatique depuis des siècles. En Chine, en Thaïlande ou au Japon – terrains d’étude de l’exposition – l’engouement populaire pour l’épouvante est bien réel, imprégnant une grande diversité des productions culturelles. Esprits errants de la forêt, femmes-chats vengeresses, revenants des enfers affamés (« walking dead »), vampires sauteurs ou yokaïs (créatures fantastiques du folklore japonais) : leurs apparitions sont multiples et se jouent des époques et des supports artistiques.
Pour mieux en saisir les codes, Enfers et fantômes d’Asie propose d’explorer leur omniprésence dans les arts du spectacle, le cinéma et la bande dessinée. Car si le bouddhisme a contribué à la construction de cet imaginaire – en supposant une attente des âmes entre deux réincarnations –, c’est bien en marge de la religion, dans l’art populaire et profane, que la représentation des spectres s’est surtout développée.
(Musée du quai Branly, 10 avril-15 juillet 2018)
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°7 » proposée en 2019
Depuis plusieurs années, l’Institut national du patrimoine organise le colloque « Ce qu’exposer veut dire ». A travers l’exemple d’expositions emblématiques de l’année précédente, le colloque a pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’engage le projet d’exposition. Chaque intervention, au‐delà de la question scientifique, doit aussi comporter une dimension « métiers », de sorte que le colloque aborde, au fil de son déroulé, l’essentiel de la chaîne opératoire de l’exposition. Sont abordées des thématiques aussi diverses que le projet scientifique, la scénographie, l’installation des œuvres, la médiation ainsi que les partenariats.
Ce colloque est ouvert aux professionnels du patrimoine et s’inscrit, en outre, dans le cursus de formation dispensée par l’Inp aux élèves conservateurs du patrimoine.
Depuis plusieurs années, les missions traditionnelles du musée évoluent. Il ne s’agit plus seulement d’acquérir de nouvelles œuvres, de conserver des collections ou de valoriser la recherche scientifique. Le musée est devenu un lieu de vie où le public vit une expérience sensible, immersive. Cette nouvelle édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire » s’interrogeait sur ces évolutions et la manière dont les musées et institutions culturelles s’adaptent aux nouvelles pratiques tout en s’attachant à maintenir ses missions scientifiques. Les débats portaient également sur l’articulation qui est faite entre exposition temporaire et exposition permanente. Dans quelle mesure les musées et les institutions culturelles restent au XXIème siècle les territoires des expositions et selon quelles modalités ? Enfin, une dernière session portait sur les commémorations de mai 68 et les différentes formes d’exposition de la révolte.
Des peintures bouddhiques au J-Horror, des estampes d’Hokusai à Pac-Man, du culte des esprits en Thaïlande au manga d’horreur, la figure du fantôme hante l’imaginaire asiatique depuis des siècles. En Chine, en Thaïlande ou au Japon – terrains d’étude de l’exposition – l’engouement populaire pour l’épouvante est bien réel, imprégnant une grande diversité des productions culturelles. Esprits errants de la forêt, femmes-chats vengeresses, revenants des enfers affamés (« walking dead »), vampires sauteurs ou yokaïs (créatures fantastiques du folklore japonais) : leurs apparitions sont multiples et se jouent des époques et des supports artistiques.
Pour mieux en saisir les codes, Enfers et fantômes d’Asie propose d’explorer leur omniprésence dans les arts du spectacle, le cinéma et la bande dessinée. Car si le bouddhisme a contribué à la construction de cet imaginaire – en supposant une attente des âmes entre deux réincarnations –, c’est bien en marge de la religion, dans l’art populaire et profane, que la représentation des spectres s’est surtout développée.
(Musée du quai Branly, 10 avril-15 juillet 2018)
A propos de l’édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire – édition n°7 » proposée en 2019
Depuis plusieurs années, l’Institut national du patrimoine organise le colloque « Ce qu’exposer veut dire ». A travers l’exemple d’expositions emblématiques de l’année précédente, le colloque a pour ambition de présenter les différentes problématiques qu’engage le projet d’exposition. Chaque intervention, au‐delà de la question scientifique, doit aussi comporter une dimension « métiers », de sorte que le colloque aborde, au fil de son déroulé, l’essentiel de la chaîne opératoire de l’exposition. Sont abordées des thématiques aussi diverses que le projet scientifique, la scénographie, l’installation des œuvres, la médiation ainsi que les partenariats.
Ce colloque est ouvert aux professionnels du patrimoine et s’inscrit, en outre, dans le cursus de formation dispensée par l’Inp aux élèves conservateurs du patrimoine.
Depuis plusieurs années, les missions traditionnelles du musée évoluent. Il ne s’agit plus seulement d’acquérir de nouvelles œuvres, de conserver des collections ou de valoriser la recherche scientifique. Le musée est devenu un lieu de vie où le public vit une expérience sensible, immersive. Cette nouvelle édition du colloque « Ce qu’exposer veut dire » s’interrogeait sur ces évolutions et la manière dont les musées et institutions culturelles s’adaptent aux nouvelles pratiques tout en s’attachant à maintenir ses missions scientifiques. Les débats portaient également sur l’articulation qui est faite entre exposition temporaire et exposition permanente. Dans quelle mesure les musées et les institutions culturelles restent au XXIème siècle les territoires des expositions et selon quelles modalités ? Enfin, une dernière session portait sur les commémorations de mai 68 et les différentes formes d’exposition de la révolte.
Auteur/artistes/intervenants
Direction scientifique ou pédagogique
Type de document
Service producteur INP
Date de captation
Citer la ressource
du Mesnildot, Stéphane, "L’exposition comme expérience : des fantômes au musée. Conception et muséographie de l’exposition " Enfers et fantômes d’Asie "", Médiathèque numérique de l'Inp, 09 mai 2019 (consulté le 22 décembre 2024), https://mediatheque-numerique.inp.fr/rencontres-debats/ce-quexposer-veut-dire/ce-quexposer-veut-dire-2019/lexposition-comme-experience-fantomes-au-musee-conception-museographie-lexposition-enfers-fantomes-dasie
Type de licence
CC BY-NC
Conditions d'utilisation
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Crédit de l'image de couverture
Photo de Julien Rousseau