Etude et conservation-restauration du portrait d'un architecte (début du XVIIIème ; Orléans, Musée des beaux-arts) : évaluation de l'impact de trois agents antimicrobiens dans des colles naturelles : microbiologie, toxicité et propriétés des colles…

Ce mémoire est consacré à l’étude et à la conservation-restauration d’une peinture sur toile, le portrait d’un architecte de la première moitié du XVIIIesiècle, provenant du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Son étude technique révèle un état quasiment original sans intervention de restauration hormis une retension partielle au XIXesiècle. Malgré un historique très lacunaire dans les archives, une hypothèse est formulée pour l’identification du personnage représenté. Une grande fragilité du châssis, des déchirures, un encrassement fort et de larges zones de lacunes empêchaient son exposition. En traitant l’œuvre dans sa globalité et avec tous ses matériaux constitutifs, les interventions de conservation-restauration ont redonné à ce tableau un état de conservation plus durable et un aspect de présentation permettant une exposition où la face et le revers seraient visibles. Une étude technico-scientifique est menée enfin sur les produits antimicrobiens utilisés parfois dans la profession pour un stockage prolongé des adhésifs naturels, ici la colle de peau et la colle de pâte. Le but de cette étude est d’étudier l’efficacité de ces produits, mais aussi leur toxicité et leurs éventuelles conséquences sur la qualité des colles.